Une cinquantaine de militants des organisations d’enseignants du Cameroun membres de l’Internationale de l’Éducation ont suivi pendant trois jours une formation pointue qui visait à renforcer leurs capacités d’action sur le terrain. La Fondation Friedrich Ebert (FES) de Yaoundé a abrité ces travaux qui se sont déroulés du 17 au 19 octobre 2024.
Les participants issus du SNAES (Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire), du SNIEB (Syndicat National Indépendant des Enseignants de Base) et de l’ONEEPS (Organisation National des Enseignants d’Éducation Physique et Sportive) tous membres de la FESER (Fédération des Syndicats de l’Enseignement et de la Recherche) ; du SNAEF (Syndicat National Autonome de l’Éducation et de la Formation) et du SYNAEPCAM (Syndicat National Entente des Enseignants Publics Contractuels du Cameroun) tous membres de la FECASE (Fédération Camerounaise des Syndicats de l’Éducation) ; et du SYNTESPRIC (Syndicat des Travailleurs des Établissements Scolaires Privés du Cameroun) ont été exposés à des contenus divers notamment la planification syndicale, le suivi-évaluation, la communication de crise, la mobilisation sociale, la mobilisation des femmes, les délégués du personnel et les délégués syndicaux, la boîte à outils sur les ressources du pouvoir de la FES. Ils ont également reçu quelques orientations en rapport avec la campagne dénommée « La force du public : ensemble on fait école ! » sur le financement adéquat de l’école publique au Cameroun.
L’atelier de formation des leaders syndicaux intermédiaires s’est déroulé dans une effervescence particulière eu égard à la qualité des formateurs et à la diversité des participants venus des dix régions du pays. Les outils de pointe mis à la disposition de ces derniers devront leur permettre de se déployer avec plus d’aisance et de confiance sur le terrain.
Le savoir étant un pouvoir, il est désormais question pour ces leaders, de capitaliser les éléments pertinents qui ont composé la source de leur breuvage tout au long de cet atelier pour construire un véritable pouvoir syndical afin de donner à l’école camerounaise une chance de retrouver ses lettres de noblesse.
Au terme des trois jours de formation, des parchemins sanctionnant le suivi effectif des modules présentés aux participants ont été délivrés à ces derniers dans une liesse particulière. L’espoir est donc permis en ce que demain tiendra la promesse qui luit désormais sur les visages des nouveaux leaders, avides d’implémenter les différentes notions apprises pour hisser haut l’étendard de leurs organisations et par là apporter à l’éducation un souffle nouveau.
YONGUI HEUBO, Rédacteur SNAES