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dimanche, mars 9, 2025
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Éducation au Cameroun : le MINFOPRA révèle une hémorragie qui met l’avenir en péril.

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Depuis le 18 novembre 2024, chaque jour, 11 enseignants sont licenciés ou révoqués de la fonction publique camerounaise.

Le Ministère de la Fonction Publique (MINFOPRA) a annoncé ce 5 mars 2025 une nouvelle vague de licenciements et de révocations au sein de la fonction publique camerounaise, touchant une fois de plus durement le secteur de l’éducation. Sur les 238 agents concernés, 202 sont des personnels éducatifs, soit 85%. Cette vague vient s’ajouter à une série de révocations massives d’enseignants qui depuis novembre 2024, porte à plus de 2157 le nombre total d’agents révoqués ou licenciés dans le cadre du Contentieux de l’Opération de Comptage Physique des Personnels de l’État (COPPE), dont une majorité écrasante d’enseignants (1184), soit 55%.  

Si l’opération COPPE vise à assainir les finances publiques en luttant contre l’absentéisme et en réduisant la masse salariale, elle met en lumière une réalité bien plus inquiétante : la désertion massive des enseignants camerounais. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis le 18 novembre 2024, ce sont en moyenne 11 enseignants qui quittent chaque jour la fonction publique, soit un toutes les 2 heures 10 minutes.

A cette hémorragie déjà préoccupante, il faut ajouter les départs à la retraite. Le Ministère des Enseignements Secondaires annonçait le 2 décembre 2024 le départ en retraite de 1868 enseignants pour la seule année 2025. En extrapolant ces chiffres à l’ensemble du système éducatif, on peut estimer que plus de 16 enseignants sont soustraits chaque jour des effectifs du personnel éducatif, sans compter ceux qui vont en retraite dans les autres ministères éducatifs.  

Cette situation alarmante s’explique par les conditions de travail difficiles, les injustices et le manque de reconnaissance dont souffrent les enseignants. Confrontés à des classes surchargées, à un manque de matériel pédagogique et à une absence de perspectives de carrière, beaucoup d’entre eux choisissent de se tourner vers d’autres secteurs, voire d’émigrer à la recherche de meilleures conditions de vie.  

Les conséquences de cet exode massif sont désastreuses pour l’avenir du Cameroun. La pénurie d’enseignants se fait déjà sentir (projectée à 6000 de plus pour l’année 2025), conduisant à des classes encore plus surchargées et à une baisse de la qualité de l’enseignement. Le ratio élèves/enseignant, déjà très élevé (70 élèves par enseignant dans le primaire public en 2023, selon l’annuaire statistique de l’INS), risque de s’aggraver, compromettant les chances de réussite des jeunes générations.  

Le Cameroun, qui ambitionne d’atteindre l’émergence en 2035, ne pourra réaliser cet objectif sans un système éducatif performant et des enseignants motivés. Il est urgent d’investir massivement dans l’éducation, de revaloriser la profession enseignante et de mettre en œuvre des réformes ambitieuses pour redonner à l’école camerounaise son lustre d’antan.  

Les syndicats d’enseignants tirent la sonnette d’alarme depuis des années, réclamant une réforme profonde du système éducatif et un nouveau statut pour la profession enseignante. Ils appellent à plus de justice salariale avec les autres corps de la fonction publique, notamment par la revalorisation du point d’indice et le déplafonnement indiciaire de 1140 à 1500 ou 1600. Ils réclament également l’amélioration des conditions de travail, la mise en place d’un véritable plan de carrière et une formation continue de qualité.  

Il est temps que les autorités prennent conscience de l’urgence de la situation et engagent les réformes nécessaires pour sauver l’éducation camerounaise. L’avenir de nos enfants en dépend.

Roland ASSOAH/ SGE SNAES.

TRAVAILLEURS DES PARENTS : une exploitation systémique au cœur de l’école camerounaise – Le SNAES exige justice et saisit le MINTSS.

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Le SNAES hausse le ton. Face à l’exploitation persistante des “travailleurs des parents”, le syndicat a déposé ce vendredi 7 février 2025, une lettre de plainte auprès du Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale (MINTSS). Ces enseignants et personnels non enseignants, recrutés sans contrat ni protection sociale, sont les victimes d’un système qui bafoue allègrement le droit du travail et les normes internationales. “Cette situation constitue une violation flagrante du Code du travail et de la Loi n° 67-LF du 12 juin 1967.”, dénonce le SNAES.

DES CONDITIONS INDIGNES ET DES VIOLATIONS FLAGRANTES

Le syndicat dénonce des conditions de travail indignes du 21ème siècle : absence de contrat de travail écrit, absence de couverture sociale, salaires non garantis et inférieurs au SMIG, horaires de travail contraignants… “Dans certaines zones rurales, les maîtres de parents des écoles primaires perçoivent moins de 20 000 FCFA par mois”, révèle le syndicat. ” En plein coeur de Yaoundé, ces travailleurs perçoivent au maximum 50 000 FCFA par mois, sans aucune cotisation sociale, au mépris de la réglementation “, ajoute-t-il. “Les surveillants et le personnel d’infirmerie sont astreints à des journées de travail de 10 heures (de 6h30 à 16h30) voire plus, en violation des articles 80 et 81 du Code du Travail”, précise encore le syndicat.

“Ces rémunérations sont bien en deçà du SMIG légal de 60 000 FCFA applicable aux ‘autres secteurs d’activités’, tel que fixé par le décret n°2023/00338 du 21 mars 2023.”, souligne le SNAES. Le non-respect du SMIG constitue une violation grave du droit du travail.

DES INFRACTIONS GRAVES ET DES SANCTIONS ENCOURUES

Le syndicat insiste sur la gravité des infractions commises. “L’existence de ce personnel ‘illégal’ démontre une fraude à la loi et une dissimulation d’emploi salarié, passible de sanctions”, prévient le syndicat. Le Code du travail prévoit en effet des sanctions pénales pour les employeurs qui ne respectent pas les dispositions relatives au contrat de travail, à la rémunération et à la durée du travail. Les chefs d’établissement, les conseils d’école et les APE qui cautionnent ces pratiques s’exposent donc à des poursuites judiciaires.

UN APPEL À LA RESPONSABILITÉ ET À LA MOBILISATION

Le SNAES appelle les différents acteurs de l’éducation à prendre conscience de la gravité de la situation et à agir pour y mettre fin. “Il est temps que les travailleurs des parents sortent de l’ombre et que leurs droits soient enfin reconnus”, martèle le syndicat.Le syndicat entend mener des actions de sensibilisation auprès des parents, des chefs d’établissement et des conseils d’école pour les informer de la situation et de leurs responsabilités. Le SNAES s’engage également à travailler en partenariat avec toutes les forces vives de la nation pour trouver des solutions durables à ce problème. Et si nécessaire, le syndicat usera de tous les moyens légaux que lui confère la loi pour défendre les droits des “travailleurs des parents”.

L’affaire des “travailleurs des parents” est révélatrice des dysfonctionnements du système éducatif camerounais. Elle met en lumière la nécessité d’une réforme profonde et d’un engagement réel en faveur de la justice sociale. Le SNAES, en dénonçant cette situation, appelle à une prise de conscience collective et à une mobilisation générale pour que l’éducation camerounaise soit enfin fondée sur le respect des droits et la dignité de tous les travailleurs.

LA RÉDACTION DU SNAES.

L’OBC MIS EN DEMEURE PAR PLUSIEURS SYNDICATS D’ENSEIGNANTS ! LE SPECTRE D’UN BOYCOTT PLANE SUR LES EXAMENS 2025.

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Après un recours gracieux préalable (enregistrée à l’OBC sous le n° 5675) resté sans réponse, une dizaine de syndicats de l’éducation haussent le ton face à l’inertie de l’Office du Baccalauréat du Cameroun.

L’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) est au cœur d’une tempête grandissante. Non pas un, ni deux, mais une dizaine de syndicats de l’éducation, face à l’absence de réaction suite à un recours gracieux préalable déposé le 30 décembre 2024, ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Le 24 janvier 2025, une mise en demeure (n° 289) a été déposée sur le bureau du Directeur Général de l’OBC, pointant du doigt des manquements graves et répétés de l’institution.

Des enseignants engagés, mais non rémunérés

Les enseignants, qui ont participé activement aux opérations liées aux examens officiels de l’OBC en occupant diverses fonctions essentielles telles que correcteurs, membres de secrétariats, chefs de salle, surveillants, etc., se retrouvent aujourd’hui sans la rémunération qui leur est due. Malgré leur implication et leur dévouement qui ont été déterminants pour la bonne tenue de ces examens, l’OBC manque à ses obligations de paiement.

Des conditions de travail inacceptables

Outre le non-paiement des indemnités, les enseignants dénoncent des conditions de travail déplorables. Les montants des indemnités de vacations sont dérisoires et n’ont pas été revalorisés depuis de nombreuses années. Les membres des secrétariats effectuent des journées de travail interminables dans des conditions de stress intense, pour une indemnité journalière de 500 FCFA, tandis que les surveillants perçoivent une indemnité horaire dérisoire, en moyenne 375 FCFA de l’heure.

L’argent des parents, où va-t-il ?

Le SNAES s’interroge sur l’utilisation des fonds collectés auprès des parents d’élèves. Selon leurs estimations, basées sur les frais d’examen et la contribution fiscale pour l’enseignement secondaire général, les parents auraient contribué à hauteur de 4,77 milliards de FCFA pour les examens du baccalauréat et du probatoire. Or, le coût des corrections ne représenterait qu’une infime partie de ces frais : environ 21,54 % pour le baccalauréat, soit un peu moins de 380 millions de FCFA, et environ 17,52 % pour le probatoire, soit un peu moins de 370 millions de FCFA. Où va le reste de cet argent ?

Manque de transparence et opacité

Les syndicats de l’éducation pointent également du doigt le manque de transparence de l’OBC dans sa gestion financière et dénoncent l’opacité des textes réglementant la rémunération des enseignants pour les examens. Cette situation contribue à l’iniquité du système de rémunération et alimente le sentiment d’injustice parmi les enseignants.

L’urgence d’une réaction responsable

Face à la gravité de la situation, la dizaine de syndicats de l’éducation exige une réaction rapide et responsable de la part de l’OBC. Ils appellent au paiement immédiat et intégral des indemnités de vacations dues aux enseignants, à la revalorisation des indemnités et à l’amélioration des conditions de travail. Les syndicats demandent également la mise en place d’un mécanisme transparent de suivi et de contrôle du paiement des indemnités afin de prévenir tout retard ou manquement à l’avenir.

L’appel au dialogue social

Les syndicats de l’éducation insistent sur la nécessité d’un dialogue social constructif avec l’OBC afin de trouver des solutions pérennes aux problèmes soulevés. Faute de quoi, ils n’excluent pas la possibilité d’actions de protestation plus fermes, allant jusqu’au boycott des examens officiels.

L’avenir de l’éducation en jeu

Cette mise en demeure est un appel à la responsabilité. L’OBC doit prendre conscience de l’importance de la situation et agir en conséquence. L’avenir de l’éducation au Cameroun est en jeu. Les enseignants, piliers de notre système éducatif, méritent respect et considération.

Roland ASSOAH / S.G. Exécutif du SNAES

ATTESTATION DE PRÉSENCE EFFECTIVE : Halte au Chantage et à l’Abus de Pouvoir dans les lycées et collèges Camerounais !

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DITES NON AUX ABUS ! CONNAISSEZ ET DÉFENDEZ VOS DROITS.

Enseignants du Cameroun, l’obtention de votre attestation de présence effective est un droit, pas une faveur ! L’attestation de présence : un vrai casse-tête pour de nombreux enseignants au Cameroun ! Vous êtes nombreux à nous contacter, au SNAES, pour obtenir des informations sur ce document, tant il est parfois difficile de l’obtenir. Saviez-vous que certains chefs d’établissement qui refusent de le délivrer commettent des fautes graves ? Ces fautes peuvent être sanctionnées par le tribunal administratif et même, dans certains cas, par le code pénal. Trop souvent transformé en instrument de chantage par certains chefs d’établissement, ce document essentiel vous cause du stress et de l’inquiétude. Pourtant, malgré des conditions de travail difficiles, vous êtes nombreux à continuer de vous dévouer à notre mission d’éducateurs. Le SNAES (Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire) est là pour vous informer et vous défendre. Découvrez vos droits et les recours possibles face aux refus abusifs.

QU’EST-CE QUE L’ATTESTATION DE PRÉSENCE EFFECTIVE ?

Ce document officiel confirme votre présence à votre poste de travail. Pour les enseignants, elle est régie par le Statut Général de la Fonction Publique (SGFP) et le Statut Particulier des Fonctionnaires de l’Éducation Nationale. Même si la procédure exacte pour l’obtenir n’est pas toujours clairement écrite, une pratique s’est installée, inspirée par les lois en vigueur. Ce manque de clarté ouvre malheureusement la porte à des interprétations abusives et à de graves fautes professionnelles de la part de certains chefs d’établissement. Ces fautes vont de la simple négligence à l’incompétence, en passant par des infractions pénales comme l’abus de pouvoir ou le favoritisme.

COMPRENDRE LA NOTION DE PRÉSENCE EFFECTIVE SELON LA LOI

Jusqu’en 2000, cette notion restait floue. L’article 105 (1) du Statut Général de la Fonction Publique, modifié cette année-là, a clarifié les choses. Il stipule qu’une absence irrégulière est un « manquement à l’obligation de présence effective au poste de travail, pour des motifs autres que ceux prévus par le présent statut, sauf cas de force majeure dûment justifié. »

En clair : Si vous n’êtes pas en situation d’absence irrégulière (activités normale, congé, permission, détachement…) ou si vous pouvez justifier d’un cas de force majeure, vous avez droit à votre attestation de présence, sans discussion.

Validité et Fréquence : Généralement, et bien que les textes ne le précisent pas explicitement, l’attestation de présence est valable trois mois. Vous avez donc droit à au moins une attestation par trimestre, et autant d’exemplaires que nécessaires pour chacune de vos démarches administratives.

REFUS D’ATTESTATION : SEULEMENT DEUX CAS POSSIBLES !

Un chef d’établissement n’a le droit de vous refuser une attestation que dans deux cas précis :

Absence irrégulière : Vous ne vous êtes pas présenté à votre poste ou vous n’avez pas rejoint votre affectation sans justification valable (Article 105 du SGFP).

Absence de service fait : Vous n’avez pas effectué vos heures de service, ou vous n’avez pas rempli les obligations liées à votre poste, même en étant présent (Article 29 du SGFP).

Important : C’est au chef d’établissement de prouver l’absence irrégulière ou le service non fait ! Il ne peut pas se baser sur des rumeurs ou agir par favoritisme. Il doit suivre une procédure stricte.

QUELLE EST LA PROCÉDURE LÉGALE ?

L’article 105 (1 et 2) du SGFP nous permet de préciser quelques exigences en matière de procédure en cas d’absence irrégulière :

La vérification : Le chef d’établissement doit d’abord vérifier l’absence de force majeure (via un communiqué radio ou une demande d’explication où tout autre moyen laissant trace écrite).

La demande d’explication : Il doit vous envoyer une demande d’explication et s’assurer que vous l’avez bien reçue ( trace écrite : décharge).

Lettre d’observation (exposant les faits à charge) : Après avoir examiné votre réponse, il doit, si la justification ne constitue pas une force majeure, vous adresser une “lettre d’observation” constatant la cessation temporaire de service. Sans cette lettre annexée à votre dossier (et donc une copie à votre disposition), ni les éléments à charge, vous ne pouvez pas être considéré en absence irrégulière (fond de dossier disciplinaire vide).

Transmission et signalement : Une copie du communiqué radio, de la demande d’explication, de la lettre d’observation et les éléments à charge doivent être ajoutés à votre dossier disciplinaire pour permettre de signaler l’absence irrégulière. Ceci permet de respecter l’article 105 dans toutes ses subtilités.

Pendant cette procédure, l’attribution de votre attestation peut être suspendue. Toutefois, si le chef d’établissement ne donne pas suite à votre justification après une demande d’explication, son silence vaut acceptation. Vous avez alors immédiatement droit à votre attestation.

En résumé : Si vous n’avez pas reçu de lettre d’observation et que votre dossier ne comporte aucun élément prouvant une absence irrégulière ou un service non fait, et si vous n’êtes pas sous le coup d’une procédure disciplinaire au moment de votre demande, le chef d’établissement n’a aucune raison valable de vous refuser l’attestation de présence effective.

REFUS ABUSIF : QUE FAIRE ? QUELS RECOURS ?

Au-delà des actions syndicales, comme les grèves ou les négociations collectives, la loi vous offre des recours individuels ou collectifs pour défendre vos droits. Vous pouvez obtenir gain de cause en utilisant les voies légales classiques. Voici comment procéder si vous faites face à un refus abusif :

1. Demande Formelle : Faites une demande écrite et datée de votre attestation de présence effective.

2. Preuve de la Demande : Conservez une preuve de votre demande :

  • Faites-vous accompagner d’un représentant syndical ou d’un témoin.
  • Gardez une copie de la demande avec un accusé de réception si possible.
  • En cas de refus de réception de votre demande, utilisez un enregistrement audio/vidéo (en informant votre interlocuteur), envoyez la demande par lettre recommandée avec accusé de réception ou utilisez les services d’un huissier.

3. Justifiez votre situation : Montrez que vous n’êtes ni déclaré en absence irrégulière, ni en interruption de service, et que vous n’êtes pas sous le coup d’une procédure disciplinaire au moment où vous aviez (ou faites) une demande d’attestation de présence effective.

4. Recours Possibles : Agissez !

  • Recours hiérarchique : Adressez-vous au supérieur hiérarchique de la personne qui a refusé votre attestation (par exemple le DDES si le refus vient du Proviseur).
  • Recours gracieux : Avant de saisir le tribunal, envoyez une demande écrite au chef d’établissement qui a refusé de vous établir l’attestation, lui demandant de revoir sa décision. C’est une étape obligatoire avant le recours contentieux.
  • Recours contentieux : En dernier recours, saisissez le tribunal administratif. Il peut annuler la décision de refus et vous accorder des dommages et intérêts, y compris pour le préjudice moral.
  • Plainte au pénal : Si vous pouvez prouver que le chef d’établissement a agi avec l’intention de vous nuire, vous pouvez porter plainte pour abus de fonction, refus de service dû ou favoritisme.

REFUS ABUSIF D’ATTESTATION : LES SANCTIONS ENCOURUES

Refuser sans raison valable de signer une attestation de présence à un agent en règle est un acte grave. Ce n’est pas seulement une faute administrative, c’est aussi une infraction pénale ! Le chef d’établissement fautif peut être condamné à verser des dommages et intérêts à l’agent pour le préjudice subi, y compris le préjudice moral. Même si l’État peut être tenu responsable, cela n’exonère pas le chef d’établissement de sa responsabilité personnelle.

  1. FAUTES ADMINISTRATIVES : EXCÈS DE POUVOIR, NÉGLIGENCE ET INCOMPÉTENCE. La loi N°2006/022 du 29 Décembre 2006 (organisation et fonctionnement des tribunaux administratifs) définit l’excès de pouvoir (Article 2(3)). Le refus abusif peut en être un, notamment dans les cas suivants :
  • Vice de forme : Refuser l’attestation sans motivation écrite ou refuser de recevoir votre demande sans accusé de réception.
  • Incompétence : Ne pas connaître les règles, mal évaluer votre situation ou refuser l’attestation sans avoir lancé les procédures de vérification nécessaires pour un éventuel cas de force majeure, ou signaler l’absence irrégulière…(Articles 57, 104, 105, 108 du SGFP).
  • Violation d’une disposition légale : Refuser l’attestation alors que vous avez rempli toutes vos obligations.
  • Détournement de pouvoir : Agir pour des motifs personnels, comme des représailles, des règlements de compte au lieu de l’intérêt général.
  • Négligence : L’article 36 du SGFP oblige les fonctionnaires à assurer le service public avec diligence. Un retard injustifié ou répété dans le traitement de votre demande d’attestation est une négligence, donc une faute administrative.

Important : Si un supérieur hiérarchique donne de fausses informations sur votre situation, il engage sa propre responsabilité et risque des sanctions disciplinaires (Article 105(3) du SGFP).

2. INFRACTIONS PÉNALES : ABUS DE FONCTION, REFUS DE SERVICE DÛ ET FAVORITISME. Le refus abusif, avec intention de nuire, est sanctionné par la loi N°2016/007 du 12 Juillet 2016 portant Code Pénal.

  • Article 140 – Abus de fonction : Utiliser sa position pour vous nuire (vous empêcher d’obtenir un prêt bancaire ou le traitement d’un dossier de carrière par exemple).
  • Article 148 – Refus d’un service dû : Refuser sans raison valable de signer votre attestation alors que vous êtes en règle.
  • Article 143 – Favoritisme : Signer les attestations d’autres agents dans la même situation que vous, voire pire, mais refuser de signer la vôtre dans l’intention de nuire.

AGISSEZ ET FAITES VALOIR VOS DROITS !

Vous connaissez désormais vos droits concernant l’attestation de présence effective. N’hésitez plus à les faire valoir ! Le SNAES est là pour vous accompagner. Contactez la Commission de Défense des Droits des Enseignants du SNAES si vous rencontrez des difficultés. Ensemble, luttons contre les abus et faisons respecter nos droits !

Contactez le SNAES dès aujourd’hui ! Rejoignez le mouvement pour la défense des droits des enseignants au Cameroun!

Roland ASSOAH SGE \ SNAES

Manuel scolaire: le SNAES fait un don aux apprenants.

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Manuel scolaire: le SNAES fait un don aux apprenants.

La Section d’Établissement (SE) du SNAES au lycée bilingue de Kobdombo a offert le mercredi 4 décembre 2024, un livre de Chemistry neuf aux élèves de form 3 de l’établissement.

Le manuel scolaire étant un outil incontournable pour un apprentissage véritable, ce don s’inscrit dans la vision du SNAES qui consiste à faire de l’école le véritable levier du développement de notre pays.

Cette initiative de la Section d’Établissement du lycée bilingue de Kobdombo est une amorce de l’implémentation d’une série d’actions qui se dérouleront tout au long de l’année scolaire 2024-2025.

Rejoignez-nous pour redonner aux savoirs les saveurs sans lesquelles tout apprentissage est un fardeau.

Un pour tous, tous pour un.

Innovation syndicale au SNAES.

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Innovation syndicale au SNAES.

Le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire (SNAES) s’enrichit d’un nouvel outil pour la valorisation du statut de l’enseignant afin de garantir une école de qualité pour tous. Il s’agit de la Commission de Défense des Droits des Enseignants (CDDE).
Vous trouverez en pièce jointe, l’acte de création de cette commission dont les garanties de succès reposent sur l’implication de tous.

Rejoignez la dynamique pour une action plus efficace afin de mieux assurer la défense de nos droits.

Vous pouvez télécharger cet acte de création ainsi de nombreux autres textes relatifs au secteur de l’éducation (lois, décrets, etc.) sur notre site web www.snaes.org.

Pour plus amples informations, contactez les numéros ci-dessous par appel ou par WhatsApp : 674037717 / 694530078.

YONGUI HEUBO, Rédacteur SNAES.

Démocratie syndicale : une standing ovation pour le camarade Roger Kaffo.

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Démocratie syndicale : une standing ovation pour le camarade Roger Kaffo.

Sacré Kaffo ! Personne n’aurait fait ce pari, en dehors bien sûr de ceux qui côtoient l’homme et qui le vivent au quotidien.  Dans notre univers où la tendance est à la dispute, aux querelles intestines, aux distorsions éhontées des textes pour s’assurer la longévité et parfois l’éternité à la tête des institutions, le camarade Kaffo fait le choix du chemin inverse. Il choisit de partir, de céder la place à une génération nouvelle dont il a contribué à la formation et à l’éclosion ; de s’éclipser pour passer la main à la jeunesse dans un environnement très souvent hostile avec de nombreux défis à relever. Quelle leçon de démocratie sous le ciel du Cameroun lors du 7è congrès ordinaire du SNAES ! Une gifle bien appliquée ce 30 novembre 2024, sur les visages de ceux qui continuent de penser qu’il est toujours trop tôt pour partir. Pour l’ensemble de ses œuvres, le camarade Roger Kaffo a eu droit à une standing ovation digne des grands hommes, de la part des congressistes et de tous invités présents.

Le Bureau National du SNAES.

Ce ne fut pas un long fleuve tranquille. Loin de là. Le camarade Kaffo en a vu des vertes et des pas mûres tout au long de son magister à la tête du SNAES. Dévoué à en sacrifier son existence à la cause l’éducation, il s’est de tout temps posé en défenseur de l’école et des enseignants, du respect des textes et de la courtoisie républicaine. C’est en cela qu’il est à l’image de Frantz Fanon qui déclarait dans les damnés de la terre : « Nous ne sommes rien sur terre, si nous ne sommes pas d’abord l’esclave d’une cause, celle des peuples et celle de la justice et de la liberté. » Pour cette dévotion sans contrepartie, il lui est arrivé de séjourner dans les cellules parce qu’il portait sur lui les aspirations légitimes des enseignants. Heureusement qu’on ne peut enfermer que le corps. L’esprit lui est d’une liberté infinie.

Au plus fort des multiples grèves des enseignants entre 2022 et 2024, alors que le camarade Kaffo était mangé à toutes les sauces, affublé des épithètes les plus barbares, ce combattant est resté de marbre. Quel Esprit ! Les menaces d’atteinte à sa vie et à sa famille, proférées par quelques brebis galeuses tapis dans la profession enseignante, n’ont pas égratigné sa détermination à faire ce qui est bien et juste. Il est resté debout, défiant les vents de terreur qui lui en voulaient d’avoir une opinion à mille lieux de la violence et du gangstérisme. Sous le manteau du syndicalisme de développement, il avançait serein, conscient de la foudre qui est le lot de ceux qui dans l’histoire, ont commis le crime d’avoir eu raison trop tôt. Aujourd’hui certains parmi ses acerbes détracteurs osent quelques mots en guise d’excuse, le regret lourd d’avoir voué aux gémonies un homme dont ils ne savaient rien, simplement parce que quelques sicarios l’avaient outrageusement pointé du doigt comme étant le coupable. Mais de quoi donc ?

Kaffo c’est un écrivain prolifique auteur de nombreux ouvrages (les générations sacrifiées ; demain sera l’Afrique ; capital, travail et mondialisation ; etc.), un enseignant jaloux de sa liberté pédagogique, un formateur à la qualification reconnue, un homme d’actions engagé avec détermination sur le chemin de ses congénères en quête de perfection. Son blog https://demainlafrik.blog4ever.com est d’une richesse inestimable avec à la page d’accueil, ce propos saisissant de Ezra Pound qui annonce le contenu : « je tiendrais des propos que peu de personnes peuvent se permettre de dire car ils mettraient en danger leurs revenus ou leur prestige dans leurs mondes professionnels, et qui sont uniquement à la portée d’un écrivain libre. Etant donné la liberté dont je jouis, je suis peut-être un imbécile d’en faire usage, mais je serais une canaille si je ne le faisais pas. » C’est tout dire.

Le SGE du SNAES Roland ASSOAH et le célèbre camarade Roger KAFFO.

Le syndicalisme a cette particularité d’être doté d’une morsure inguérissable. Il vous laisse des marques indélébiles tant sur votre corps que dans votre esprit. Il s’assure par ces précautions, de toujours vous attirer à lui par son magnétisme, comme le ferait un aimant avec un objet ferromagnétique présent dans son voisinage. Prosaïquement on dirait syndicaliste un jour, syndicaliste toujours. Le camarade Kaffo a sans aucun doute changé de trottoir en passant le témoin à la jeune génération, mais il reste et restera dans la sphère syndicale qui a encore besoin de la justesse de ses éclairages et le doigté délicat de ses conseils. Salut bien bas, Camarade.

YONGUI HEUBO, Rédacteur SNAES

UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LE SNAES : L’ENGAGEMENT SE RENOUVELLE POUR 4 ANS.

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UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LE SNAES : L'ENGAGEMENT SE RENOUVELLE POUR 4 ANS.

Le flambeau vient d’être passé, lors du 7ème congrès ordinaire du SNAES qui s’est tenu à Mvolye au centre Jean XXIII, les 29 et 30 novembre derniers. Après des années de leadership éclairé, Roger Kaffo rejoint le panthéon des géants du syndicalisme camerounais, aux côtés de figures emblématiques telles que Jean Kamdem et Jean Marc Bikoko, dont il s’était fait le digne successeur. C’est désormais Roland Assoah qui prend les rênes du Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire pour un mandat de 4 ans. Il devient ainsi le nouveau visage de la lutte syndicale , celui qui portera désormais le flambeau, avec le soutien d’une nouvelle équipe déterminée à défendre les intérêts de la profession enseignante.

UNE ÉQUIPE SOUDÉE, AU SERVICE DE L’ÉDUCATION.

Le SNAES, fidèle à ses valeurs démocratiques et à son héritage d’horizontalité, s’appuie sur un bureau exécutif composé de membres élus, dévoués à la cause commune :

  • Secrétaire Général Exécutif : Roland ASSOAH
  • Secrétaire Général adjoint chargé des affaires féminines : Désirée KAPTCHE DEFFO
  • Secrétaire Général adjoint chargé de la Formation Citoyenne : Valéry Le Prince TOUKO
  • Secrétaire chargé des affaires Administratives : Nestor GUELEMBI
  • Secrétaire Financier : Ludovic TOYA
  • Trésorière : Florence POUYA BEZA
  • Secrétaire à la Communication : Patrick William YONGUI HEUBO
  • Comptable Matière : Jean Claude ASSANA
  • Secrétaire chargé des affaires économiques : Florence Aimée TITCHO

Ensemble, ils s’engagent à œuvrer sans relâche, pendant ces quatre prochaines années, pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants, la revalorisation de la profession et la promotion d’une éducation de qualité pour tous les Camerounais.

UN CONGRÈS PORTEUR D’ESPOIR

Ce 7ème congrès a été l’occasion de réaffirmer les valeurs fondamentales du SNAES et de tracer les contours d’un avenir prometteur. Sept résolutions d’envergure ont été adoptées, témoignant de l’engagement du syndicat à relever les défis qui se posent à l’éducation camerounaise :

Résolution n°1 : Réponse au sous-financement de l’éducation et à la forte contribution des parents.

Elle a pour objectif d’exiger une augmentation du budget alloué à l’éducation dans le respect des engagements internationaux du Cameroun et de promouvoir des solutions pour réduire la contribution financière des parents.

Résolution n°2 : Exigence de la tenue d’un forum national de l’éducation.

Elle a pour vocation de créer un espace de dialogue inclusif et transparent pour réformer le cadre professionnel éducatif, le statut des enseignants et toutes les questions relatives à l’éducation.

Résolution n°3 : Pour une véritable revalorisation de la profession enseignante au Cameroun : halte à la précarisation et à la dévalorisation.

Elle vise à garantir des conditions de travail décentes à tous les enseignants en général, l’arrêt de la précarisation de l’emploi et la revalorisation des salaires.

Résolution n°4 : Renaissance de la profession enseignante : briser les chaînes de l’inféodation, reconquérir notre dignité !

Elle appelle à une mobilisation générale des enseignants pour la renaissance de la profession, la défense de leurs droits et l’amélioration de leurs conditions de travail et de rémunération.

Résolution n°5 : Renforcement du SNAES pour une action syndicale plus efficace.

Elle vise à renforcer les structures du SNAES, améliorer la communication, développer des formations syndicales et promouvoir la participation active des membres.

Résolution n°6 : Pour une gestion transparente et efficiente des ressources allouées à l’éducation.

Elle exige la mise en place de mécanismes transparents de gestion des ressources, la publication des budgets et l’implication des syndicats dans les instances de gestion.

Résolution n°7 : Résolution pour la mise en place d’une commission de défense des droits des enseignants (CDDE).

Elle a pour but de créer une commission chargée de défendre les droits des enseignants, de les assister et de les conseiller en cas de violation de leurs droits.

UN AVENIR MEILLEUR POUR L’ÉDUCATION

Ces résolutions, fruits d’une réflexion collective et d’une volonté commune, constituent un véritable contrat d’espoir pour l’avenir de l’éducation au Cameroun. Le SNAES, fort de son histoire et de ses valeurs, est plus que jamais déterminé à jouer un rôle moteur dans la construction d’un système éducatif juste, équitable et performant.

En rejoignant le SNAES, vous contriburez à bâtir cet avenir meilleur. Vous rejoindrez une communauté d’enseignants engagés, solidaires et déterminés à faire entendre leur voix.

Ensemble, nous pouvons faire la différence.

Rejoignez le mouvement et ensemble, construisons l’avenir de l’éducation !

Roland ASSOAH
Secrétaire Général Exécutif du SNAES.

Éducation : Le SNAES tient son 7ème congrès ordinaire.

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Nous-y sommes. Ce vendredi 29 novembre 2024, le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire (SNAES) lance les travaux de son 7ème congrès ordinaire, au centre spirituel Jean XXIII de Mvolyé à Yaoundé.  Ces travaux qui se dérouleront sous le thème « Résister pour mieux servir » se poursuivront jusqu’au samedi 30 novembre 2024 et fixeront le cap pour les quatre prochaines années.

Dès les premières heures de la journée, la salle a été parée aux couleurs du SNAES. Le bleu dominant qui mime l’azur ouvre non seulement le SNAES à l’universel, mais aussi rappelle que le syndicalisme est une valeur figée dans le temps et sur laquelle il faut capitaliser pour redonner des couleurs à la dignité et à la vie.

L’accueil des invités et des participants se poursuit sereinement, sous la diligence du protocole disponible est professionnel. Au rang de ces invités triés sur le volet on compte les fédérations syndicales, les syndicats, les partis politiques, les partenaires est les ministres de la République.

La chorale elle aussi se prépare à mettre les petits plats dans les grands pour apporter sa touche à la réussite de cet évènement. Les choristes s’emploient à accorder leur voix pour assurer une prestation à la hauteur des attentes des congressistes.

Tout est donc fin prêt pour la réussite de ce congrès qui sera sans aucun doute, figé dans le livre d’or de l’action syndicale qui balise son chemin dans un environnement très souvent hostile.

YONGUI HEUBO, Rédacteur SNAES.

Renouveau syndical : Les syndicats camerounais membres de l’IE préparent l’avenir.

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Renouveau syndical : Les syndicats camerounais membres de l’IE préparent l’avenir.

Une cinquantaine de militants des organisations d’enseignants du Cameroun membres de l’Internationale de l’Éducation ont suivi pendant trois jours une formation pointue qui visait à renforcer leurs capacités d’action sur le terrain. La Fondation Friedrich Ebert (FES) de Yaoundé a abrité ces travaux qui se sont déroulés du 17 au 19 octobre 2024.

Les participants issus du SNAES (Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire), du SNIEB (Syndicat National Indépendant des Enseignants de Base) et de l’ONEEPS (Organisation National des Enseignants d’Éducation Physique et Sportive) tous membres de la FESER (Fédération des Syndicats de l’Enseignement et de la Recherche) ; du SNAEF (Syndicat National Autonome de l’Éducation et de la Formation) et du SYNAEPCAM (Syndicat National Entente des Enseignants Publics Contractuels du Cameroun) tous membres de la FECASE (Fédération Camerounaise des Syndicats de l’Éducation) ; et du SYNTESPRIC (Syndicat des Travailleurs des Établissements Scolaires Privés du Cameroun) ont été exposés à des contenus divers notamment la planification syndicale, le suivi-évaluation, la communication de crise, la mobilisation sociale, la mobilisation des femmes, les délégués du personnel et les délégués syndicaux, la boîte à outils sur les ressources du pouvoir de la FES. Ils ont également reçu quelques orientations en rapport avec la campagne dénommée « La force du public : ensemble on fait école ! » sur le financement adéquat de l’école publique au Cameroun

L’atelier de formation des leaders syndicaux intermédiaires s’est déroulé dans une effervescence particulière eu égard à la qualité des formateurs et à la diversité des participants venus des dix régions du pays. Les outils de pointe mis à la disposition de ces derniers devront leur permettre de se déployer avec plus d’aisance et de confiance sur le terrain.

Le savoir étant un pouvoir, il est désormais question pour ces leaders, de capitaliser les éléments pertinents qui ont composé la source de leur breuvage tout au long de cet atelier pour construire un véritable pouvoir syndical afin de donner à l’école camerounaise une chance de retrouver ses lettres de noblesse.

Au terme des trois jours de formation, des parchemins sanctionnant le suivi effectif des modules présentés aux participants ont été délivrés à ces derniers dans une liesse particulière. L’espoir est donc permis en ce que demain tiendra la promesse qui luit désormais sur les visages des nouveaux leaders, avides d’implémenter les différentes notions apprises pour hisser haut l’étendard de leurs organisations et par là apporter à l’éducation un souffle nouveau.

YONGUI HEUBO, Rédacteur SNAES

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