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jeudi, novembre 21, 2024
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Renouveau syndical : Les syndicats camerounais membres de l’IE préparent l’avenir.

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Renouveau syndical : Les syndicats camerounais membres de l’IE préparent l’avenir.

Une cinquantaine de militants des organisations d’enseignants du Cameroun membres de l’Internationale de l’Éducation ont suivi pendant trois jours une formation pointue qui visait à renforcer leurs capacités d’action sur le terrain. La Fondation Friedrich Ebert (FES) de Yaoundé a abrité ces travaux qui se sont déroulés du 17 au 19 octobre 2024.

Les participants issus du SNAES (Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire), du SNIEB (Syndicat National Indépendant des Enseignants de Base) et de l’ONEEPS (Organisation National des Enseignants d’Éducation Physique et Sportive) tous membres de la FESER (Fédération des Syndicats de l’Enseignement et de la Recherche) ; du SNAEF (Syndicat National Autonome de l’Éducation et de la Formation) et du SYNAEPCAM (Syndicat National Entente des Enseignants Publics Contractuels du Cameroun) tous membres de la FECASE (Fédération Camerounaise des Syndicats de l’Éducation) ; et du SYNTESPRIC (Syndicat des Travailleurs des Établissements Scolaires Privés du Cameroun) ont été exposés à des contenus divers notamment la planification syndicale, le suivi-évaluation, la communication de crise, la mobilisation sociale, la mobilisation des femmes, les délégués du personnel et les délégués syndicaux, la boîte à outils sur les ressources du pouvoir de la FES. Ils ont également reçu quelques orientations en rapport avec la campagne dénommée « La force du public : ensemble on fait école ! » sur le financement adéquat de l’école publique au Cameroun

L’atelier de formation des leaders syndicaux intermédiaires s’est déroulé dans une effervescence particulière eu égard à la qualité des formateurs et à la diversité des participants venus des dix régions du pays. Les outils de pointe mis à la disposition de ces derniers devront leur permettre de se déployer avec plus d’aisance et de confiance sur le terrain.

Le savoir étant un pouvoir, il est désormais question pour ces leaders, de capitaliser les éléments pertinents qui ont composé la source de leur breuvage tout au long de cet atelier pour construire un véritable pouvoir syndical afin de donner à l’école camerounaise une chance de retrouver ses lettres de noblesse.

Au terme des trois jours de formation, des parchemins sanctionnant le suivi effectif des modules présentés aux participants ont été délivrés à ces derniers dans une liesse particulière. L’espoir est donc permis en ce que demain tiendra la promesse qui luit désormais sur les visages des nouveaux leaders, avides d’implémenter les différentes notions apprises pour hisser haut l’étendard de leurs organisations et par là apporter à l’éducation un souffle nouveau.

YONGUI HEUBO, Rédacteur SNAES

Nigeria : le syndicat de l’éducation et le gouvernement passent à la vitesse supérieure pour investir dans l’enseignement public.

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Nigeria : le syndicat de l’éducation et le gouvernement passent à la vitesse supérieure pour investir dans l’enseignement public.

Réaliser l’objectif de développement durable 4 normes et conditions de travail encadrement de la profession la force du public : ensemble on fait école ! Publié 17 septembre 2024, Mis à jour 18 septembre 2024.

Le syndicat de l’éducation du Nigeria (NUT) a procédé au lancement national de la campagne de l’Internationale de l’Éducation (IE) « La force du public : ensemble on fait école ! » – un pas décisif pour le renforcement du secteur éducatif dans le pays. Cette initiative vise à mobiliser un financement accru en faveur de l’enseignement public et de son personnel, tout en remédiant au sous-financement chronique qui affecte le secteur depuis des années.

La recherche d’un consensus pour l’enseignement public

La campagne a été inaugurée lors d’un atelier de renforcement des capacités tenu le 12 septembre 2024, qui a rassemblé une centaine de participant·e·s, parmi lesquel·le·s le président national du NUT, les secrétaires régionaux·ales ainsi que d’autres parties prenantes essentielles. L’atelier avait principalement vocation à donner aux dirigeant·e·s du NUT les moyens de plaider contre l’influence croissante des acteurs non étatiques dans l’éducation, qui poursuivent un objectif de marchandisation de l’éducation dans un but lucratif.

L’événement visait également à établir un consensus parmi les parties prenantes et à mobiliser le soutien en faveur de l’enseignement public. Il a permis de mettre en lumière la nécessité de réformes politiques en vue d’assurer à tou·te·s une éducation de qualité gratuite, inclusive et équitable. Le ministre nigérian de l’Éducation, Tahir Mamman, a souligné l’importance d’investir dans le développement professionnel des enseignant·e·s et d’engager un dialogue social avec le NUT dans une perspective de renforcement du système éducatif. « L’avenir de l’Afrique dépend de vous, les enseignantes et enseignants, et d’un système éducatif accessible et financé par les fonds publics. Nous allons nous associer au NUT, au Bureau régional africain de l’Internationale de l’Éducation (IEA) et à l’IE pour nous attaquer à des problématiques telles que l’organisation et la condition des enseignantes et enseignants ou encore la pénurie de personnel, et parvenir à un enseignement public de qualité, » a déclaré le ministre.

Situation du secteur de l’éducation au Nigeria

Le Président national du NUT, Audu Titus Amba, a insisté sur la situation désastreuse dans laquelle se trouve le secteur de l’éducation au Nigeria, en particulier en ce qui concerne l’éducation de base. Il a souligné le fait que les crédits budgétaires alloués à l’éducation ont toujours été en deçà des critères appliqués à l’échelle internationale, avec plus de 18 millions d’enfants non scolarisés et une pénurie importante d’enseignant·e·s. Au fil des ans, les crédits alloués à l’éducation sont restés « très insuffisants » par rapport critères recommandés à l’échelle internationale, à savoir de 4 à 6 pour cent du produit intérieur brut (PIB) et/ou au moins 15 à 20 pour cent du budget national, a-t-il déclaré.

Amba a également fait observer la privatisation croissante de l’éducation, qui compromet l’objectif consistant à assurer une éducation de base gratuite et universelle. « Les institutions financières internationales et les partenaires de développement encouragent le regain d’activité des acteurs non étatiques dans l’éducation, qui profite également de l’incapacité du gouvernement à réglementer les opérations de ces prestataires privés à but lucratif. »

« Investissons dans l’enseignement public et le bien-être des enseignantes et enseignants pour améliorer leur rémunération et leurs conditions de travail et pour leur donner les moyens de continuer à exercer le métier qu’ils ou elles ont choisi. Ensemble, soutenons les enseignantes et enseignants, apprécions-les à leur juste valeur et respectons-les. Car ce sont ces professionnels qui façonnent l’avenir de l’humanité, transforment la société et génèrent un impact positif sur notre monde, » a-t-il conclu.

Soutien international et recommandations

L’atelier s’est félicité de l’accent mis par la communauté internationale sur la transformation de l’éducation en vue d’atteindre l’objectif de développement durable 4, qui appelle à une éducation de qualité gratuite, inclusive et équitable pour tou·te·s. Le Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la profession enseignante a formulé 59 recommandations à travers lesquelles il exhorte les gouvernements à assurer un financement équitable de l’éducation et un investissement durable dans la profession enseignante, a souligné le dirigeant du NUT.

Le rôle des enseignant·e·s

Dennis Sinyolo, directeur du Bureau régional africain de l’IE, a rappelé que l’éducation est un droit humain fondamental et un bien public et a souligné la nécessité pour les enseignant·e·s d’être au cœur de toute nouvelle stratégie éducative, dès lors que la qualité du système éducatif d’un pays est directement liée à la qualité de ses enseignant·e·s.

Reconnaissant qu’« il est primordial que nos gouvernements prennent des mesures législatives, financières et autres concrètes pour mettre fin à la privatisation et à la commercialisation de l’éducation » et que « les gouvernements du Kenya et de l’Ouganda ont pris des mesures et réussi à limiter les activités de Bridge », il s’est déclaré convaincu de « la possibilité de faire de même, et plus encore, ici au Nigeria ».

M. Sinyolo a également mentionné l’appel lancé par l’IE, à travers sa campagne « La force du public : ensemble on fait école ! », pour inciter les gouvernements africains à investir dans l’éducation, dans les enseignant·e·s, dans les infrastructures éducatives et dans les ressources pédagogiques : « Nous appelons à une école publique de qualité pour l’ensemble des enfants d’Afrique et du Nigéria. Une école où chaque enfant puisse être suivi par un enseignant hautement qualifié, formé à son métier, fiable et bien soutenu, bénéficiant d’un salaire et de conditions de travail décents, dans une école saine et suffisamment dotée en ressources qui accompagne chaque enfant et chaque jeune afin de lui permettre d’exploiter pleinement son potentiel. »

Insistant sur la nécessité de diffuser la campagne « La force du public : ensemble on fait école ! » dans tout le Nigeria, il a rappelé que l’IE avait préparé une boîte à outils destinée à aider ses organisations membres à mieux comprendre et diffuser ces recommandations : Mettre en œuvre les Recommandations du Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la profession enseignante – Guide à l’usage des syndicats de l’éducation.

M. Sinyolo a en outre souligné l’importance d’adopter des méthodologies d’enseignement modernes fondées sur la technologie tout en assurant une utilisation éthique de l’intelligence artificielle dans l’éducation. « En tant qu’éducatrices et éducateurs, nous devrions abandonner le traditionnel tableau noir pour des solutions numériques tactiles. Cependant, la technologie ne peut se substituer aux enseignantes et enseignants, pas plus que l’apprentissage en ligne ne peut remplacer l’enseignement et l’apprentissage en personne à l’école. La pandémie de COVID-19 a prouvé au-delà de tout doute raisonnable que les enseignantes et enseignants et les écoles sont indispensables. »

Un appel à l’action collective La direction du NUT, aux côtés des parties prenantes nigérianes de l’éducation, est désormais chargée d’assurer la bonne mise en œuvre des objectifs de la campagne « La force du public : ensemble on fait école ! ». Alors que le Nigeria reste aux prises avec les défis auxquels se heurte son secteur éducatif, la campagne représente une étape cruciale vers un avenir meilleur pour les enfants du pays. En investissant dans l’enseignement public et en soutenant les enseignant·e·s, le Nigeria peut garantir à chaque enfant l’accès à une éducation de qualité et la possibilité de réaliser son plein potentiel.

Retour à la légalité au lycée bilingue de Kobdombo : Les enseignants franchissent une étape cruciale dans la reconquête de leurs droits aux congés.

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Retour à la légalité au lycée bilingue de Kobdombo : Les enseignants franchissent une étape cruciale dans la reconquête de leurs droits aux congés.

Une page nouvelle se tourne au sein du lycée bilingue de Kobdombo, celle de la régularisation tant attendue des congés des enseignants. Depuis le 7 mai 2024, une ère de transition a pris son envol, marquant le début d’une démarche inédite. En effet, à l’initiative de la préfecture du Nyong-et-Mfoumou, un formulaire a été déployé, ouvrant la voie à l’établissement des arrêtés de mise en congé pour les membres du corps professoral de l’établissement.

Ce dénouement longtemps espéré ne s’est pas matérialisé sans force ni volonté. Il aura fallu une mobilisation sans faille, portée par les actions individuelles et collectives des passionnés de l’éducation. Des années d’immobilisme et de négligence ont été contrées, redonnant vie à des mécanismes ternis par l’oubli.

L’élan décisif fut amorcé dès le 22 mars 2024, alors que le secrétaire départemental du SNAES pour le Nyong-et-Mfoumou interpella la déléguée départementale des enseignements secondaires, copie adressée au préfet, alertant sur l’absence d’arrêtés de mise en congé depuis plus d’une décennie. C’est lors de l’assemblée générale historique des personnels du lycée du mercredi 24 avril 2024, que la nouvelle se propagea: les enseignants allaient finalement disposer du sésame tant attendu, sous l’égide du préfet, à travers un formulaire à compléter, renouant ainsi avec la légalité.

Si des signes positifs pointent à l’horizon, une vigilance demeure de mise quant à l’aboutissement concret de cette initiative, dont les premiers bénéficiaires sont les enseignants. Ces derniers sont ainsi conviés à s’engager pleinement dans cette dynamique de reconquête de leurs droits, car un droit non réclamé demeure un droit subjectif, voire inexistant.

La lutte pour la reconnaissance professionnelle est un pilier de cet engagement, démontrant que la bataille menée pour l’éducation s’étend au-delà des salles de classe. En tant que gardiens des valeurs sociétales, les enseignants se doivent de se tenir aux avant-postes, un devoir qu’aucun d’entre eux, épris de leur mission éducative, ne saurait éluder.

YONGUI HEUBO Patrick William, Rédacteur SNAES.

7E CONGRÈS ORDINAIRE DU SNAES : POURSUIVRE L’ÉDIFICATION D’UNE PROFESSION ENSEIGNANTE FORTE, MOTEUR DU DÉVELOPPEMENT DU CAMEROUN.

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Dans le paysage éducatif camerounais, le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire (SNAES) s’apprête à vivre un moment déterminant de son histoire. Le 7ème Congrès Ordinaire, qui se déroulera les 23 et 24 août 2024, constituera une plateforme stratégique pour dresser le bilan des dernières années et définir les orientations futures de l’organisation.

Loin d’être une simple réunion administrative, ce congrès s’érige en un véritable carrefour des destinées, où se croiseront les réflexions sur les acquis, les aspirations présentes et les ambitions d’un avenir radieux pour l’éducation camerounaise. Ensemble, les enseignants du SNAES se rassembleront pour tracer les sillons d’une profession forte, unie et résolument engagée dans la défense des droits et du bien-être de ses membres.

“Se défendre pour mieux servir” : Un thème porteur d’une vision ambitieuse

Plus qu’un simple slogan, ce thème est une déclaration d’intention, un manifeste qui encapsule l’essence profonde du combat du SNAES. Il préconise d’adopter une démarche proactive, non pas dans une confrontation stérile, mais dans une approche constructive visant à rehausser les standards de travail des enseignants et, par extension, à garantir aux apprenants une formation de qualité correspondant à leurs ambitions. Ainsi, il œuvre à conférer aux facteurs éducatifs pertinents une dimension stratégique, en positionnant l’éducation comme un véritable moteur de développement pour le Cameroun.

En effet, il n’y a pas d’éducation performante sans enseignants épanouis, motivés et pleinement investis dans leur mission. C’est pourquoi le SNAES se bat sans relâche pour que la voix des enseignants soit entendue, que leur contribution aux politiques éducatives compte, que leurs revendications légitimes soient prises en compte et que leur statut soit revalorisé à la hauteur de leur noble vocation.

Des défis à relever, une force collective à déployer

Le chemin qui s’ouvre devant le SNAES n’est pas exempt d’obstacles. Le secteur de l’éducation est confronté à de nombreux défis, du manque de ressources aux réformes néolibérales en passant par les attaques incessantes contre les droits des enseignants. Face à ces épreuves, la vision stratégique, l’union et la solidarité sont les armes les plus puissantes du SNAES.

Depuis plus de 30 ans, le syndicat est ce rempart solide qui protège les intérêts des enseignants et défend avec ferveur leurs droits. En perpétuelle renouvellement Son engagement semble parti pour durer, car il est conscient que l’éducation est le pilier central du développement de notre nation et que les enseignants en sont les bâtisseurs infatigables.

Le 7ème Congrès Ordinaire : Un appel à la mobilisation générale

Ce congrès n’est pas l’affaire d’une poignée d’individus, mais bien celle de l’ensemble de la communauté éducative. C’est pourquoi le SNAES lance un appel solennel à tous les enseignants du Cameroun à participer activement à cet événement crucial. Leur présence, leurs idées et leur engagement seront des éléments déterminants dans l’élaboration des orientations stratégiques pour l’avenir du syndicat.

Ensemble, nous avons le pouvoir de forger un corps enseignant dynamique qui promeut une éducation de haut niveau pour chaque élève, une éducation propice à leur épanouissement et à leur intégration sociale. Cela les préparera à exceller dans des domaines essentiels au progrès du pays et à prendre conscience de leur rôle crucial dans la construction et l’essor de notre nation.

Le 7ème Congrès Ordinaire du SNAES est l’occasion rêvée de nous unir, de nous mobiliser et de faire entendre la voix des enseignants. Ne manquez pas ce rendez-vous historique !

Roland ASSOAH/ SNAES

8 Mars 2024 au Lycée de Nkometou I : la S.E. SNAES de la place mobilise en faveur de la fille et de la femme.

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Situé à quelques encablures de Yaoundé, dans le département de la Mefou et Afamba et, plus précisément dans l’arrondissement de SOA, le Lycée de Nkometou I a accueilli une conférence débat sur le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », le 6 mars 2024. La responsable intérimaire de la Section d’Etablissement SNAES du lycée susmentionné a saisi le prétexte de la célébration de la 39ème édition de la journée internationale des droits de la femme pour édifier la jeune lycéenne, femme demain, ainsi que le jeune garçon, d’autant que les droits humains sont naturellement inhérents à la personne sans restriction de genre, même s’il y a quelques spécificités propres à la gente féminine.

Entouré des camarades Ouandji Gaëlle de la Section d’établissement du Lycée bilingue de Nkozoa, du Secrétaire Départemental de la Mefou et Afamba, Nguenda Roméo du Lycée d’Esse, Mmes Djofang Suzanna chef service des sports, Kamdom Éline et le modérateur Kougang Éliane toutes du lycée de Nkometou I ont entretenu les élèves pendant 2h30mn. Cet échange fort intéressant au vu des réactions pertinentes, enrichissantes et importantes des participants nous a donné de comprendre qu’il urge pour la jeunesse d’être accompagnée et édifiée sur des thèmes pertinents synthétisés dans les axes suivants :

  • Investir en faveur des filles/femmes : une question de droits humains?
  • Mettre fin à la pauvreté : un défi endogène ?
  • L’application du code de la famille et sa fertilité anthropologique;
  • La femme dans la société camerounaise et les enjeux de sa respectabilité.

La présence très active et remarquée du proviseur M. Amougou Jean Pierre de par sa contribution au débat, ainsi que celle du censeur Egbe ont été très appréciées et bien accueillies par la cinquantaine d’élèves présents. Toutefois, il convient de signaler que si l’absence d’une partie de la communauté éducative à savoir les enseignants et les parents d’élèves pourtant conviée à cette rencontre a été constatée, le SNAES s’en est sorti grandi, car il marque sa présence effective au lycée et compte continuer sur la même lancée pour faire comprendre à tous que l’action syndicale ne se résume pas à la revendication. Elle se sédimente également dans la formation continue de ses membres en vue de leur épanouissement professionnel.

La SE SNAES par intérim du Lycée de Nkometou I, Éliane Claire Kougang

Journée internationale de la femme 2024: la Section d’Établissement du lycée bilingue d’application a tenu sa conférence en l’honneur des femmes enseignantes.

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À l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de la Femme 2024, La Section d’Établissement SNAES du lycée bilingue d’application de Yaoundé a organisé le mercredi 6 mars 2024 dans la salle des professeurs dudit lycée, une conférence sur le thème Regard croisé sur les formes d’investissements en faveur des femmes camerounaises en général et des femmes du secteur de l’éducation en particulier tiré du thème de cette année à savoir “Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme.”

Cette conférence a vu la participation d’une trentaine d’enseignant(e)s et a donné la parole à un panel de 03 femmes enseignantes. Ces dernières ont analysé en profondeur les axes de réflexion qui meublaient les échanges. Elles ont amplement débattu sur les formes d’investissements en faveur des femmes camerounaises et des éducatrices. En outre, elles ont fait le tour des écueils qui rendent inefficaces les investissements en faveur des femmes au Cameroun  tout en envisageant des propositions d’amendements susceptibles de permettre l’atteinte de l’idéal de Parité souhaité par l’ONU Femme d’une part, et de faire face à tous les défis économiques, civiques, civils, moraux et surtout politiques qui les accablent d’autre part.

Pendant près de deux heures de temps, les femmes se sont exprimées notamment sur les postes de responsabilités occupées par les femmes pour remarquer que celles-ci sont encore sous-représentées dans la pyramide du pouvoir. La camarade Gansop Eliane a par exemple relevé les points suivants : depuis les indépendances, le Cameroun n’a connu aucun premier ministre femme, les deux chambres parlementaires ont à leur tête des hommes, situation identique pour les 10 gouvernorats du pays. Les femmes se sont offusquées du fait que la nomination d’une femme à la tête de l’un des plus grands lycées du pays ait fait l’objet de contestation.

Néanmoins, avec la nomination d’une femme à la tête du MINESEC, les femmes occupent de plus en plus des postes de leadership que ce soit dans les services centraux ou déconcentrés quoique n’ayant pas encore atteint la parité.

C’est dans une ambiance bon enfant que s’est achevée la conférence avec l’exécution en chœur de l’hymne des femmes.

KAPTCHÉ Désirée, Rédactrice SNAES.

INVESTIR DANS L’ÉDUCATION PAR UN FINANCEMENT PLUS EFFICACE : LES SYNDICALISTES SE MOBILISENT DANS LE CADRE DE LA CAMPAGNE “LA FORCE DU PUBLIC” AU CAMEROUN.

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Le mercredi 7 février 2024, les experts financiers des cabinets ADIN et du groupe Afroleadership, représentés par Martin Tsounkeu et Joseph Nke, ont animé un atelier sur les stratégies de financement efficace de l’éducation. Cet événement a été organisé par les syndicats des organisations FESER, FECASE et SYNTESPRIC dans le cadre de la campagne internationale “La force du public : ensemble on fait école”, lancée par l’Internationale de l’éducation. L’objectif de cette campagne est de promouvoir un enseignement public inclusif et de qualité pour tous, tout en luttant contre les coupes budgétaires, l’austérité et la privatisation.

L’importance de financer intégralement l’enseignement public et de reconnaitre le rôle crucial des enseignants

Il est urgent de financer intégralement les systèmes d’enseignement public et de s’opposer à la marchandisation de l’instruction et de la formation. L’éducation est un droit fondamental de l’homme et un bien public essentiel. Il est donc impératif que les gouvernements investissent massivement dans ce domaine.Il est également crucial de reconnaître le rôle central des enseignants dans la garantie d’une éducation de qualité. Cela suppose de respecter et d’appliquer leurs droits en tant que travailleurs, de leur fournir des conditions de travail optimales, une charge de travail raisonnable et des salaires compétitifs. Les enseignants doivent être placés au cœur des décisions et leur expertise pédagogique doit être valorisée.

Des outils stratégiques de planification financière à maîtriser

Au cours de cet atelier, les experts ont partagé une réflexion autour de quelques outils de planification financière utilisés par les gouvernements, afin de renforcer les capacités des syndicalistes en leur permettant de mieux comprendre les mécanismes de priorisation des dépenses publiques et d’accréditation budgétaire.

Le Cadre des dépenses à moyen terme (CDMT) est le premier outil stratégique abordé lors de cet atelier. Il permet une planification efficace des dépenses publiques sur plusieurs années. En prenant en compte les objectifs globaux de l’éducation et les besoins réels du système éducatif, le CDMT assure une allocation plus adéquate des ressources financières. Il offre une vision à long terme et contribue à garantir la stabilité des financements alloués à l’éducation.

Dans le contexte camerounais, l’application du CDMT nécessite une analyse minutieuse des dépenses publiques passées et une projection réaliste des besoins futurs. Il est primordial d’établir des références, d’évaluer l’efficacité des programmes actuels et de prévoir les coûts supplémentaires associés à la mise en œuvre de politiques ambitieuses en matière d’éducation. Les syndicats de l’éducation peuvent jouer un rôle actif dans ce processus en apportant leur expertise et en exerçant une pression constructive pour garantir une allocation équitable et adéquate des ressources dans le secteur de l’éducation.

Le deuxième outil, le Cadre du budget à moyen terme (CBMT), il complète cette première approche en intégrant les politiques budgétaires à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques éducatives. Une coordination étroite entre les ministères des Finances et de l’Éducation est essentielle afin de prendre en compte les objectifs éducatifs dès la conception des budgets publics. Le CBMT permet également de mesurer l’impact des dépenses éducatives et d’ajuster les politiques budgétaires en conséquence.

Au Cameroun, il est crucial de renforcer la transparence et la participation dans le processus budgétaire. Les syndicats de l’éducation peuvent jouer un rôle de catalyseurs pour promouvoir ces principes. Ils peuvent exercer une surveillance accrue sur les mécanismes d’allocation budgétaire, s’assurer de la bonne utilisation des montants prévus pour l’éducation, et encourager la participation des citoyens et des acteurs de l’éducation dans la prise de décision budgétaire.

Assainissement de la gouvernance publique :

La question de la gouvernance publique a été rigoureusement abordée lors de cet atelier. À une époque où la corruption et les détournements de fonds publics sont perçus comme des obstacles majeurs à l’efficacité des dépenses publiques, il devient impératif de renforcer les mécanismes de transparence et de redevabilité. Les syndicats, reconnus comme des acteurs clés dans cette lutte contre la corruption, ont un rôle crucial à jouer en exigeant une gestion rigoureuse et transparente des ressources financières allouées à l’éducation.

En vue d’assainir les pratiques, il est essentiel de renforcer les dispositifs de contrôle et d’audit, afin de détecter et d’éliminer tout flux financier illicite. Une collaboration étroite entre les autorités compétentes, la société civile et les syndicats de l’éducation s’avère primordiale pour garantir une gouvernance publique saine et transparente. L’objectif ultime est de créer un environnement dans lequel les ressources allouées à l’éducation sont utilisées de manière optimale, sans déviation ou mauvaise utilisation.

Des Mécanismes innovants de financement de l’éducation :

1. Création d’un fonds spécial dédié au soutien de l’éducation publique : Il s’agit de mettre en place un mécanisme financier spécifique assurant un financement stable et adéquat pour l’éducation publique. Ce fonds pourrait être alimenté par des contributions publiques, des dons philanthropiques ou des partenariats public-privé. L’objectif serait de garantir l’accès universel à une éducation de qualité et de lutter contre les inégalités d’accès à l’éducation.

2. Mise en place d’une taxe spécifique à l’éducation : Cette mesure consiste à introduire une taxe dédiée exclusivement au financement de l’éducation. De nombreux pays dans le monde ont déjà adopté cette approche, tel que le Brésil avec la “taxe sur les transactions financières” ou l’Argentine avec la “taxe sur les boissons sucrées”. Ces exemples concrets peuvent inspirer les syndicalistes à promouvoir l’instauration d’une telle taxe au Cameroun, afin de générer des ressources supplémentaires pour financer l’éducation publique.

3. Exploitation du contenu local des contrats miniers pour le financement de l’éducation : Dans un pays comme le Cameroun, qui dispose de ressources minières importantes, il est essentiel de considérer des mécanismes permettant de tirer profit de l’exploitation de ces ressources au bénéfice de l’éducation. Les syndicalistes peuvent prendre part activement aux débats sur la législation minière, en veillant à ce que les contrats miniers incluent des dispositions spécifiques visant à allouer une part des revenus miniers à l’éducation publique.

Il est important de souligner que ces propositions ne constituent qu’un aperçu des solutions potentielles prodiguées par les experts pour assurer un financement adéquat de l’éducation. Leur mise en œuvre requerra la mobilisation des syndicats, des pouvoirs publics et de la société civile.

L’atelier sur les stratégies de financement efficace de l’éducation a permis de mettre en lumière des pistes concrètes pour améliorer la gouvernance publique et trouver des mécanismes innovants de financement de l’éducation au Cameroun. Le Cadre des dépenses à moyen terme et le cadre du budget à moyen terme offrent des outils précieux pour planifier et allouer efficacement les ressources financières. Cependant, l’assainissement de la gouvernance publique reste un défi majeur qui requiert l’engagement de toutes les parties prenantes. Les syndicats de l’éducation peuvent jouer un rôle central dans ce processus en utilisant leur voix collective pour promouvoir l’équité, la transparence et l’efficacité des dépenses publiques en matière d’éducation. De plus, en explorant des mécanismes de financement novateurs et en encourageant la participation de tous les acteurs de la société, nous pourrons progresser vers un système éducatif inclusif et de qualité pour tous les citoyens du Cameroun.

Roland ASSOAH / SNAES

S.O.S LYCÉE D’ÉLIG-ESSONO À YAOUNDÉ 1ER: UN ETABLISSEMENT EN PÉRIL ! LES TRAVAUX DE TERRASSEMENT METTENT EN PÉRIL L’AVENIR DES ÉLÈVES

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Dans les couloirs du lycée de Yaoundé 1er Élig-Essono, l’angoisse prévaut avec une intensité tangible. Après des mois de souffrances et des plaintes ininterrompues, la communauté éducative se sent désemparée, ne sachant plus à qui exprimer avec véhémence son cri de détresse et obtenir une assistance nécessaire. Les travaux de terrassement, conduits par des particuliers à proximité immédiate du lycée, ont engendré des conséquences dévastatrices, arrachant aux élèves la possibilité d’accéder à quatre précieuses salles de classe. Ainsi, la qualité même de l’éducation, pierre angulaire de cet établissement, se trouve sur le point de s’effondrer si des mesures immédiates ne sont pas prises.

Depuis que les premiers coups des pioches ont retenti, les élèves se sont retrouvés confrontés à un défi sans précédent. La direction du lycée d’Élig-Essono, confrontée à une limitation évidente de ressources financières, s’attèle avec vigueur à trouver des solutions de fortune. L’évacuation des eaux stagnantes provenant des marécages qui peu à peu engloutissent ces deux bâtiments sinistrés est désormais une priorité incontournable, obligeant le personnel à réorganiser sans cesse l’emploi du temps des cours, exploitant chaque faille afin de prévenir une inondation irrémédiable et les préjudices qui en découleraient. Une gymnastique salvatrice, certes, mais néanmoins précaire.

travaux à proximité du lycée.

Dans cette course haletante contre la montre, l’urgence s’impose à tous les niveaux. Non seulement l’éducation des élèves se trouve en péril, mais également leur intégrité physique. Les bâtiments, qui sont régulièrement submergés lors de cette danse macabre, semblent inexorablement s’enfoncer dans le sol, signe d’une détérioration structurelle latente qui laisse présager une menace constante d’effondrement, mettant ainsi en jeu la vie même de ces jeunes apprenants. Les pouvoirs publics doivent agir avec efficacité et célérité pour réguler cette situation qui compromet l’intégrité de l’éducation et la santé des élèves et de tous les personnels d’encadrement.

Cette détresse incommensurable de la communauté éducative ne semble pas avoir jusqu’ici atteint les hautes sphères de l’administration du territoire ni de l’éducation. L’éducation, pilier sacré de notre société, ne peut être négligée. Les pertes potentielles, tant au niveau humain qu’économique, le cas échéant, seraient d’une ampleur peu commune. La réputation du lycée d’Élig-Essono, en tant qu’institution d’excellence, est clairement menacée par l’inaction persistante. Les responsables politiques ainsi que le Ministère des Enseignements Secondaires doivent prendre conscience du danger imminent qui plane et investir les ressources nécessaires pour sauver ce véritable sanctuaire éducatif.

Roland ASSOAH / SNAES

LES AFLATEEN D’ÉLIG-ESSONO EN ACTION : UN AVENIR PROMETTEUR DANS LA LUTTE CONTRE LA CRISE DE VALEUR

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La crise des valeurs qui secoue notre société signifie-t-elle que celle-ci est inévitablement vouée à un destin sombre ? Les élèves du club Aflatoun du lycée d’Élig-Essono prouvent le contraire avec leur caractère unique et leur engagement exemplaire. Dans un système éducatif camerounais en difficulté, ces jeunes se sont imposés comme des acteurs d’un changement inattendu, suscitant émotion et curiosité au sein du campus scolaire.

Grâce à leur entreprise sociale, les AFLATEEN ont franchi une nouvelle étape en captivant l’attention de tous par leur ingéniosité et leur détermination. Après une minutieuse planification et l’obtention de conseils avisés de Surveillants Généraux et de Censeurs, ils ont élaboré des stratégies de sensibilisation visant à toucher leurs camarades.

Un souffle d’émotion a parcouru les couloirs de l’établissement ce jeudi 11 janvier 2024. Les élèves ont été saisis par des affiches percutantes exprimant la gravité du retard, non seulement sur le plan scolaire, mais également dans tous les aspects de la vie. Ces images, soigneusement sélectionnées par les AFLATEEN, marquent le début d’une aventure extraordinaire.

Affiche de sensibilisation contre le retard. Club AFLATEEN du lycée d’Élig-Essono

Ce n’est cependant qu’un début prometteur d’une série d’actions à venir ! La quatrième phase, prévue pour la semaine du 22 janvier 2024, s’annonce comme une véritable descente aux enfers pour le fléau du retard. Armés de leur expertise, les AFLATEEN se glisseront en petites équipes dans les salles de classe. Leur objectif : partager leurs méthodes, leurs stratégies et leurs conseils afin d’éradiquer ce mal pernicieux qui a aussi gangrené leur école.

Affiche de sensibilisation.

Le lycée de Yaoundé 1er Élig-Essono, situé dans la région du Centre au Cameroun, vibre désormais au rythme des actions extraordinaires de ces jeunes prodiges. Le caractère unique de ces élèves et la pertinence de l’approche éducative qu’ils mettent en pratique au sein de leur Club d’Éducation Sociale Financière et Entrepreneuriale, sont la preuve indéniable qu’une réponse appropriée peut contribuer à résorber certains problèmes et combler certaines lacunes de notre système éducatif.

Nous suivons avec intérêt les progrès de ces élèves qui portent sur leurs épaules l’espoir d’un avenir meilleur. Leur détermination à combattre le fléau du retard témoigne d’un engagement sans limites pour renverser cette crise éducative qui paralyse davantage notre société. Face à une réalité alarmante, la flamme de l’espoir brille plus que jamais dans les murs du lycée d’Élig-Essono.

Restez connectés pour suivre l’épopée de ces jeunes acteurs du changement qui, par leurs actions, nourrissent notre curiosité et repoussent les frontières de ce qui est considéré comme impossible.

Roland ASSOAH / SNAES.

SCANDALE AU LYCÉE DE BOUMNYEBEL : LE SNAES_CENTRE DEMANDE À LA DRES L’OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE POUR DES PRATIQUES FRAUDULEUSES INTOLÉRABLES.

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Récemment, une affaire choquante a éclaté au Lycée de Boumnyebel, déclenchant une vague d’indignation générale. Une escroquerie bouleversante de grande ampleur impliquant l’Association des Parents d’Élèves (APE) et le Proviseur a été révélée dans une correspondance du Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire (SNAES). Cette lettre, portant la référence N°003/L/SNAES/BN/BR_C du 14 Décembre 2023 et reçue par les services de la DRES Centre le 15 décembre 2023, expose des pratiques illégales choquantes. Les conséquences de ces actes scandaleux sont particulièrement préoccupantes, car elles compromettent l’accès à l’éducation pour les couches les plus défavorisées. Afin de préserver l’intégrité et la transparence, il est primordial que le Ministère des Enseignements Secondaires (MINESEC) diligente une enquête approfondie sur cette affaire sans aucun délai.

Un complot dévoilé : Frais indus et mépris de la loi

Une autre correspondance, émanant de la Section d’Établissement SNAES du lycée de Boumnyebel et adressée au Président du conseil d’établissement, met en lumière un complot machiavélique visant à extorquer de l’argent aux élèves par le biais de frais indus. Les preuves accablantes, jointes à cette correspondance, dévoilent que l’Association des Parents d’Élèves se livre impunément à des pratiques frauduleuses, avec la complicité notoire du Proviseur.

Des sommes exorbitantes sont exigées des élèves, allant de 39 300 FCFA pour les classes de 6è à 63 500 FCFA pour les Terminales, englobant des frais d’inscription, d’APEE et d’examen. Ces montants supplémentaires, calculés approximativement, se situent entre 6 600 et 15 600 FCFA par élève. Une violation flagrante de la circulaire N°11/21/C/MINESEC/CAB du 27 Juin 2011, qui interdit expressément la perception de frais illégaux lors des inscriptions, ainsi que du décret Présidentiel N° 2001/041 du 19 Février 2001 portant organisation des établissements scolaires publics.

Une injustice insupportable : Accès à l’éducation compromis pour les plus démunis

Outre la violation flagrante des lois, cette fraude constitue une entrave majeure à l’accès à l’éducation pour les familles les plus démunies. En effet, ces pratiques illégales impliquent des surcoûts injustifiables qui aggraveront sans aucun doute les difficultés rencontrées par celles et ceux déjà confrontés à des contraintes financières importantes.

Il est regrettable que cette situation se perpétue avec la complicité de certains membres de l’Association des Parents d’Élèves et du Proviseur, portant ainsi atteinte au droit fondamental à l’éducation pour tous les enfants du pays.

Appel à l’action : Éclairez ces pratiques et sanctionnez les responsables

Face à ces agissements inadmissibles, il est primordial que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates et exemplaires. Le Ministère des Enseignements Secondaires (MINESEC) doit, sans délai, ouvrir une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur cette affaire de corruption à grande échelle.

Nous exhortons les instances politiques chargées de veiller à la justice et à l’intégrité de notre système éducatif à se montrer fermes face à ces pratiques frauduleuses. Il est temps de mettre fin à l’impunité et d’agir pour le bien-être de nos élèves et de leurs familles.

Roland ASSOAH, SNAES.

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