21.3 C
Yaounde
lundi, décembre 23, 2024
Home Blog

Manuel scolaire: le SNAES fait un don aux apprenants.

0
Manuel scolaire: le SNAES fait un don aux apprenants.

La Section d’Établissement (SE) du SNAES au lycée bilingue de Kobdombo a offert le mercredi 4 décembre 2024, un livre de Chemistry neuf aux élèves de form 3 de l’établissement.

Le manuel scolaire étant un outil incontournable pour un apprentissage véritable, ce don s’inscrit dans la vision du SNAES qui consiste à faire de l’école le véritable levier du développement de notre pays.

Cette initiative de la Section d’Établissement du lycée bilingue de Kobdombo est une amorce de l’implémentation d’une série d’actions qui se dérouleront tout au long de l’année scolaire 2024-2025.

Rejoignez-nous pour redonner aux savoirs les saveurs sans lesquelles tout apprentissage est un fardeau.

Un pour tous, tous pour un.

Innovation syndicale au SNAES.

0
Innovation syndicale au SNAES.

Le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire (SNAES) s’enrichit d’un nouvel outil pour la valorisation du statut de l’enseignant afin de garantir une école de qualité pour tous. Il s’agit de la Commission de Défense des Droits des Enseignants (CDDE).
Vous trouverez en pièce jointe, l’acte de création de cette commission dont les garanties de succès reposent sur l’implication de tous.

Rejoignez la dynamique pour une action plus efficace afin de mieux assurer la défense de nos droits.

Vous pouvez télécharger cet acte de création ainsi de nombreux autres textes relatifs au secteur de l’éducation (lois, décrets, etc.) sur notre site web www.snaes.org.

Pour plus amples informations, contactez les numéros ci-dessous par appel ou par WhatsApp : 674037717 / 694530078.

YONGUI HEUBO, Rédacteur SNAES.

Démocratie syndicale : une standing ovation pour le camarade Roger Kaffo.

0
Démocratie syndicale : une standing ovation pour le camarade Roger Kaffo.

Sacré Kaffo ! Personne n’aurait fait ce pari, en dehors bien sûr de ceux qui côtoient l’homme et qui le vivent au quotidien.  Dans notre univers où la tendance est à la dispute, aux querelles intestines, aux distorsions éhontées des textes pour s’assurer la longévité et parfois l’éternité à la tête des institutions, le camarade Kaffo fait le choix du chemin inverse. Il choisit de partir, de céder la place à une génération nouvelle dont il a contribué à la formation et à l’éclosion ; de s’éclipser pour passer la main à la jeunesse dans un environnement très souvent hostile avec de nombreux défis à relever. Quelle leçon de démocratie sous le ciel du Cameroun lors du 7è congrès ordinaire du SNAES ! Une gifle bien appliquée ce 30 novembre 2024, sur les visages de ceux qui continuent de penser qu’il est toujours trop tôt pour partir. Pour l’ensemble de ses œuvres, le camarade Roger Kaffo a eu droit à une standing ovation digne des grands hommes, de la part des congressistes et de tous invités présents.

Le Bureau National du SNAES.

Ce ne fut pas un long fleuve tranquille. Loin de là. Le camarade Kaffo en a vu des vertes et des pas mûres tout au long de son magister à la tête du SNAES. Dévoué à en sacrifier son existence à la cause l’éducation, il s’est de tout temps posé en défenseur de l’école et des enseignants, du respect des textes et de la courtoisie républicaine. C’est en cela qu’il est à l’image de Frantz Fanon qui déclarait dans les damnés de la terre : « Nous ne sommes rien sur terre, si nous ne sommes pas d’abord l’esclave d’une cause, celle des peuples et celle de la justice et de la liberté. » Pour cette dévotion sans contrepartie, il lui est arrivé de séjourner dans les cellules parce qu’il portait sur lui les aspirations légitimes des enseignants. Heureusement qu’on ne peut enfermer que le corps. L’esprit lui est d’une liberté infinie.

Au plus fort des multiples grèves des enseignants entre 2022 et 2024, alors que le camarade Kaffo était mangé à toutes les sauces, affublé des épithètes les plus barbares, ce combattant est resté de marbre. Quel Esprit ! Les menaces d’atteinte à sa vie et à sa famille, proférées par quelques brebis galeuses tapis dans la profession enseignante, n’ont pas égratigné sa détermination à faire ce qui est bien et juste. Il est resté debout, défiant les vents de terreur qui lui en voulaient d’avoir une opinion à mille lieux de la violence et du gangstérisme. Sous le manteau du syndicalisme de développement, il avançait serein, conscient de la foudre qui est le lot de ceux qui dans l’histoire, ont commis le crime d’avoir eu raison trop tôt. Aujourd’hui certains parmi ses acerbes détracteurs osent quelques mots en guise d’excuse, le regret lourd d’avoir voué aux gémonies un homme dont ils ne savaient rien, simplement parce que quelques sicarios l’avaient outrageusement pointé du doigt comme étant le coupable. Mais de quoi donc ?

Kaffo c’est un écrivain prolifique auteur de nombreux ouvrages (les générations sacrifiées ; demain sera l’Afrique ; capital, travail et mondialisation ; etc.), un enseignant jaloux de sa liberté pédagogique, un formateur à la qualification reconnue, un homme d’actions engagé avec détermination sur le chemin de ses congénères en quête de perfection. Son blog https://demainlafrik.blog4ever.com est d’une richesse inestimable avec à la page d’accueil, ce propos saisissant de Ezra Pound qui annonce le contenu : « je tiendrais des propos que peu de personnes peuvent se permettre de dire car ils mettraient en danger leurs revenus ou leur prestige dans leurs mondes professionnels, et qui sont uniquement à la portée d’un écrivain libre. Etant donné la liberté dont je jouis, je suis peut-être un imbécile d’en faire usage, mais je serais une canaille si je ne le faisais pas. » C’est tout dire.

Le SGE du SNAES Roland ASSOAH et le célèbre camarade Roger KAFFO.

Le syndicalisme a cette particularité d’être doté d’une morsure inguérissable. Il vous laisse des marques indélébiles tant sur votre corps que dans votre esprit. Il s’assure par ces précautions, de toujours vous attirer à lui par son magnétisme, comme le ferait un aimant avec un objet ferromagnétique présent dans son voisinage. Prosaïquement on dirait syndicaliste un jour, syndicaliste toujours. Le camarade Kaffo a sans aucun doute changé de trottoir en passant le témoin à la jeune génération, mais il reste et restera dans la sphère syndicale qui a encore besoin de la justesse de ses éclairages et le doigté délicat de ses conseils. Salut bien bas, Camarade.

YONGUI HEUBO, Rédacteur SNAES

UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LE SNAES : L’ENGAGEMENT SE RENOUVELLE POUR 4 ANS.

0
UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LE SNAES : L'ENGAGEMENT SE RENOUVELLE POUR 4 ANS.

Le flambeau vient d’être passé, lors du 7ème congrès ordinaire du SNAES qui s’est tenu à Mvolye au centre Jean XXIII, les 29 et 30 novembre derniers. Après des années de leadership éclairé, Roger Kaffo rejoint le panthéon des géants du syndicalisme camerounais, aux côtés de figures emblématiques telles que Jean Kamdem et Jean Marc Bikoko, dont il s’était fait le digne successeur. C’est désormais Roland Assoah qui prend les rênes du Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire pour un mandat de 4 ans. Il devient ainsi le nouveau visage de la lutte syndicale , celui qui portera désormais le flambeau, avec le soutien d’une nouvelle équipe déterminée à défendre les intérêts de la profession enseignante.

UNE ÉQUIPE SOUDÉE, AU SERVICE DE L’ÉDUCATION.

Le SNAES, fidèle à ses valeurs démocratiques et à son héritage d’horizontalité, s’appuie sur un bureau exécutif composé de membres élus, dévoués à la cause commune :

  • Secrétaire Général Exécutif : Roland ASSOAH
  • Secrétaire Général adjoint chargé des affaires féminines : Désirée KAPTCHE DEFFO
  • Secrétaire Général adjoint chargé de la Formation Citoyenne : Valéry Le Prince TOUKO
  • Secrétaire chargé des affaires Administratives : Nestor GUELEMBI
  • Secrétaire Financier : Ludovic TOYA
  • Trésorière : Florence POUYA BEZA
  • Secrétaire à la Communication : Patrick William YONGUI HEUBO
  • Comptable Matière : Jean Claude ASSANA
  • Secrétaire chargé des affaires économiques : Florence Aimée TITCHO

Ensemble, ils s’engagent à œuvrer sans relâche, pendant ces quatre prochaines années, pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants, la revalorisation de la profession et la promotion d’une éducation de qualité pour tous les Camerounais.

UN CONGRÈS PORTEUR D’ESPOIR

Ce 7ème congrès a été l’occasion de réaffirmer les valeurs fondamentales du SNAES et de tracer les contours d’un avenir prometteur. Sept résolutions d’envergure ont été adoptées, témoignant de l’engagement du syndicat à relever les défis qui se posent à l’éducation camerounaise :

Résolution n°1 : Réponse au sous-financement de l’éducation et à la forte contribution des parents.

Elle a pour objectif d’exiger une augmentation du budget alloué à l’éducation dans le respect des engagements internationaux du Cameroun et de promouvoir des solutions pour réduire la contribution financière des parents.

Résolution n°2 : Exigence de la tenue d’un forum national de l’éducation.

Elle a pour vocation de créer un espace de dialogue inclusif et transparent pour réformer le cadre professionnel éducatif, le statut des enseignants et toutes les questions relatives à l’éducation.

Résolution n°3 : Pour une véritable revalorisation de la profession enseignante au Cameroun : halte à la précarisation et à la dévalorisation.

Elle vise à garantir des conditions de travail décentes à tous les enseignants en général, l’arrêt de la précarisation de l’emploi et la revalorisation des salaires.

Résolution n°4 : Renaissance de la profession enseignante : briser les chaînes de l’inféodation, reconquérir notre dignité !

Elle appelle à une mobilisation générale des enseignants pour la renaissance de la profession, la défense de leurs droits et l’amélioration de leurs conditions de travail et de rémunération.

Résolution n°5 : Renforcement du SNAES pour une action syndicale plus efficace.

Elle vise à renforcer les structures du SNAES, améliorer la communication, développer des formations syndicales et promouvoir la participation active des membres.

Résolution n°6 : Pour une gestion transparente et efficiente des ressources allouées à l’éducation.

Elle exige la mise en place de mécanismes transparents de gestion des ressources, la publication des budgets et l’implication des syndicats dans les instances de gestion.

Résolution n°7 : Résolution pour la mise en place d’une commission de défense des droits des enseignants (CDDE).

Elle a pour but de créer une commission chargée de défendre les droits des enseignants, de les assister et de les conseiller en cas de violation de leurs droits.

UN AVENIR MEILLEUR POUR L’ÉDUCATION

Ces résolutions, fruits d’une réflexion collective et d’une volonté commune, constituent un véritable contrat d’espoir pour l’avenir de l’éducation au Cameroun. Le SNAES, fort de son histoire et de ses valeurs, est plus que jamais déterminé à jouer un rôle moteur dans la construction d’un système éducatif juste, équitable et performant.

En rejoignant le SNAES, vous contriburez à bâtir cet avenir meilleur. Vous rejoindrez une communauté d’enseignants engagés, solidaires et déterminés à faire entendre leur voix.

Ensemble, nous pouvons faire la différence.

Rejoignez le mouvement et ensemble, construisons l’avenir de l’éducation !

Roland ASSOAH
Secrétaire Général Exécutif du SNAES.

Éducation : Le SNAES tient son 7ème congrès ordinaire.

0

Nous-y sommes. Ce vendredi 29 novembre 2024, le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire (SNAES) lance les travaux de son 7ème congrès ordinaire, au centre spirituel Jean XXIII de Mvolyé à Yaoundé.  Ces travaux qui se dérouleront sous le thème « Résister pour mieux servir » se poursuivront jusqu’au samedi 30 novembre 2024 et fixeront le cap pour les quatre prochaines années.

Dès les premières heures de la journée, la salle a été parée aux couleurs du SNAES. Le bleu dominant qui mime l’azur ouvre non seulement le SNAES à l’universel, mais aussi rappelle que le syndicalisme est une valeur figée dans le temps et sur laquelle il faut capitaliser pour redonner des couleurs à la dignité et à la vie.

L’accueil des invités et des participants se poursuit sereinement, sous la diligence du protocole disponible est professionnel. Au rang de ces invités triés sur le volet on compte les fédérations syndicales, les syndicats, les partis politiques, les partenaires est les ministres de la République.

La chorale elle aussi se prépare à mettre les petits plats dans les grands pour apporter sa touche à la réussite de cet évènement. Les choristes s’emploient à accorder leur voix pour assurer une prestation à la hauteur des attentes des congressistes.

Tout est donc fin prêt pour la réussite de ce congrès qui sera sans aucun doute, figé dans le livre d’or de l’action syndicale qui balise son chemin dans un environnement très souvent hostile.

YONGUI HEUBO, Rédacteur SNAES.

Renouveau syndical : Les syndicats camerounais membres de l’IE préparent l’avenir.

0
Renouveau syndical : Les syndicats camerounais membres de l’IE préparent l’avenir.

Une cinquantaine de militants des organisations d’enseignants du Cameroun membres de l’Internationale de l’Éducation ont suivi pendant trois jours une formation pointue qui visait à renforcer leurs capacités d’action sur le terrain. La Fondation Friedrich Ebert (FES) de Yaoundé a abrité ces travaux qui se sont déroulés du 17 au 19 octobre 2024.

Les participants issus du SNAES (Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire), du SNIEB (Syndicat National Indépendant des Enseignants de Base) et de l’ONEEPS (Organisation National des Enseignants d’Éducation Physique et Sportive) tous membres de la FESER (Fédération des Syndicats de l’Enseignement et de la Recherche) ; du SNAEF (Syndicat National Autonome de l’Éducation et de la Formation) et du SYNAEPCAM (Syndicat National Entente des Enseignants Publics Contractuels du Cameroun) tous membres de la FECASE (Fédération Camerounaise des Syndicats de l’Éducation) ; et du SYNTESPRIC (Syndicat des Travailleurs des Établissements Scolaires Privés du Cameroun) ont été exposés à des contenus divers notamment la planification syndicale, le suivi-évaluation, la communication de crise, la mobilisation sociale, la mobilisation des femmes, les délégués du personnel et les délégués syndicaux, la boîte à outils sur les ressources du pouvoir de la FES. Ils ont également reçu quelques orientations en rapport avec la campagne dénommée « La force du public : ensemble on fait école ! » sur le financement adéquat de l’école publique au Cameroun

L’atelier de formation des leaders syndicaux intermédiaires s’est déroulé dans une effervescence particulière eu égard à la qualité des formateurs et à la diversité des participants venus des dix régions du pays. Les outils de pointe mis à la disposition de ces derniers devront leur permettre de se déployer avec plus d’aisance et de confiance sur le terrain.

Le savoir étant un pouvoir, il est désormais question pour ces leaders, de capitaliser les éléments pertinents qui ont composé la source de leur breuvage tout au long de cet atelier pour construire un véritable pouvoir syndical afin de donner à l’école camerounaise une chance de retrouver ses lettres de noblesse.

Au terme des trois jours de formation, des parchemins sanctionnant le suivi effectif des modules présentés aux participants ont été délivrés à ces derniers dans une liesse particulière. L’espoir est donc permis en ce que demain tiendra la promesse qui luit désormais sur les visages des nouveaux leaders, avides d’implémenter les différentes notions apprises pour hisser haut l’étendard de leurs organisations et par là apporter à l’éducation un souffle nouveau.

YONGUI HEUBO, Rédacteur SNAES

Nigeria : le syndicat de l’éducation et le gouvernement passent à la vitesse supérieure pour investir dans l’enseignement public.

0
Nigeria : le syndicat de l’éducation et le gouvernement passent à la vitesse supérieure pour investir dans l’enseignement public.

Réaliser l’objectif de développement durable 4 normes et conditions de travail encadrement de la profession la force du public : ensemble on fait école ! Publié 17 septembre 2024, Mis à jour 18 septembre 2024.

Le syndicat de l’éducation du Nigeria (NUT) a procédé au lancement national de la campagne de l’Internationale de l’Éducation (IE) « La force du public : ensemble on fait école ! » – un pas décisif pour le renforcement du secteur éducatif dans le pays. Cette initiative vise à mobiliser un financement accru en faveur de l’enseignement public et de son personnel, tout en remédiant au sous-financement chronique qui affecte le secteur depuis des années.

La recherche d’un consensus pour l’enseignement public

La campagne a été inaugurée lors d’un atelier de renforcement des capacités tenu le 12 septembre 2024, qui a rassemblé une centaine de participant·e·s, parmi lesquel·le·s le président national du NUT, les secrétaires régionaux·ales ainsi que d’autres parties prenantes essentielles. L’atelier avait principalement vocation à donner aux dirigeant·e·s du NUT les moyens de plaider contre l’influence croissante des acteurs non étatiques dans l’éducation, qui poursuivent un objectif de marchandisation de l’éducation dans un but lucratif.

L’événement visait également à établir un consensus parmi les parties prenantes et à mobiliser le soutien en faveur de l’enseignement public. Il a permis de mettre en lumière la nécessité de réformes politiques en vue d’assurer à tou·te·s une éducation de qualité gratuite, inclusive et équitable. Le ministre nigérian de l’Éducation, Tahir Mamman, a souligné l’importance d’investir dans le développement professionnel des enseignant·e·s et d’engager un dialogue social avec le NUT dans une perspective de renforcement du système éducatif. « L’avenir de l’Afrique dépend de vous, les enseignantes et enseignants, et d’un système éducatif accessible et financé par les fonds publics. Nous allons nous associer au NUT, au Bureau régional africain de l’Internationale de l’Éducation (IEA) et à l’IE pour nous attaquer à des problématiques telles que l’organisation et la condition des enseignantes et enseignants ou encore la pénurie de personnel, et parvenir à un enseignement public de qualité, » a déclaré le ministre.

Situation du secteur de l’éducation au Nigeria

Le Président national du NUT, Audu Titus Amba, a insisté sur la situation désastreuse dans laquelle se trouve le secteur de l’éducation au Nigeria, en particulier en ce qui concerne l’éducation de base. Il a souligné le fait que les crédits budgétaires alloués à l’éducation ont toujours été en deçà des critères appliqués à l’échelle internationale, avec plus de 18 millions d’enfants non scolarisés et une pénurie importante d’enseignant·e·s. Au fil des ans, les crédits alloués à l’éducation sont restés « très insuffisants » par rapport critères recommandés à l’échelle internationale, à savoir de 4 à 6 pour cent du produit intérieur brut (PIB) et/ou au moins 15 à 20 pour cent du budget national, a-t-il déclaré.

Amba a également fait observer la privatisation croissante de l’éducation, qui compromet l’objectif consistant à assurer une éducation de base gratuite et universelle. « Les institutions financières internationales et les partenaires de développement encouragent le regain d’activité des acteurs non étatiques dans l’éducation, qui profite également de l’incapacité du gouvernement à réglementer les opérations de ces prestataires privés à but lucratif. »

« Investissons dans l’enseignement public et le bien-être des enseignantes et enseignants pour améliorer leur rémunération et leurs conditions de travail et pour leur donner les moyens de continuer à exercer le métier qu’ils ou elles ont choisi. Ensemble, soutenons les enseignantes et enseignants, apprécions-les à leur juste valeur et respectons-les. Car ce sont ces professionnels qui façonnent l’avenir de l’humanité, transforment la société et génèrent un impact positif sur notre monde, » a-t-il conclu.

Soutien international et recommandations

L’atelier s’est félicité de l’accent mis par la communauté internationale sur la transformation de l’éducation en vue d’atteindre l’objectif de développement durable 4, qui appelle à une éducation de qualité gratuite, inclusive et équitable pour tou·te·s. Le Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la profession enseignante a formulé 59 recommandations à travers lesquelles il exhorte les gouvernements à assurer un financement équitable de l’éducation et un investissement durable dans la profession enseignante, a souligné le dirigeant du NUT.

Le rôle des enseignant·e·s

Dennis Sinyolo, directeur du Bureau régional africain de l’IE, a rappelé que l’éducation est un droit humain fondamental et un bien public et a souligné la nécessité pour les enseignant·e·s d’être au cœur de toute nouvelle stratégie éducative, dès lors que la qualité du système éducatif d’un pays est directement liée à la qualité de ses enseignant·e·s.

Reconnaissant qu’« il est primordial que nos gouvernements prennent des mesures législatives, financières et autres concrètes pour mettre fin à la privatisation et à la commercialisation de l’éducation » et que « les gouvernements du Kenya et de l’Ouganda ont pris des mesures et réussi à limiter les activités de Bridge », il s’est déclaré convaincu de « la possibilité de faire de même, et plus encore, ici au Nigeria ».

M. Sinyolo a également mentionné l’appel lancé par l’IE, à travers sa campagne « La force du public : ensemble on fait école ! », pour inciter les gouvernements africains à investir dans l’éducation, dans les enseignant·e·s, dans les infrastructures éducatives et dans les ressources pédagogiques : « Nous appelons à une école publique de qualité pour l’ensemble des enfants d’Afrique et du Nigéria. Une école où chaque enfant puisse être suivi par un enseignant hautement qualifié, formé à son métier, fiable et bien soutenu, bénéficiant d’un salaire et de conditions de travail décents, dans une école saine et suffisamment dotée en ressources qui accompagne chaque enfant et chaque jeune afin de lui permettre d’exploiter pleinement son potentiel. »

Insistant sur la nécessité de diffuser la campagne « La force du public : ensemble on fait école ! » dans tout le Nigeria, il a rappelé que l’IE avait préparé une boîte à outils destinée à aider ses organisations membres à mieux comprendre et diffuser ces recommandations : Mettre en œuvre les Recommandations du Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la profession enseignante – Guide à l’usage des syndicats de l’éducation.

M. Sinyolo a en outre souligné l’importance d’adopter des méthodologies d’enseignement modernes fondées sur la technologie tout en assurant une utilisation éthique de l’intelligence artificielle dans l’éducation. « En tant qu’éducatrices et éducateurs, nous devrions abandonner le traditionnel tableau noir pour des solutions numériques tactiles. Cependant, la technologie ne peut se substituer aux enseignantes et enseignants, pas plus que l’apprentissage en ligne ne peut remplacer l’enseignement et l’apprentissage en personne à l’école. La pandémie de COVID-19 a prouvé au-delà de tout doute raisonnable que les enseignantes et enseignants et les écoles sont indispensables. »

Un appel à l’action collective La direction du NUT, aux côtés des parties prenantes nigérianes de l’éducation, est désormais chargée d’assurer la bonne mise en œuvre des objectifs de la campagne « La force du public : ensemble on fait école ! ». Alors que le Nigeria reste aux prises avec les défis auxquels se heurte son secteur éducatif, la campagne représente une étape cruciale vers un avenir meilleur pour les enfants du pays. En investissant dans l’enseignement public et en soutenant les enseignant·e·s, le Nigeria peut garantir à chaque enfant l’accès à une éducation de qualité et la possibilité de réaliser son plein potentiel.

Retour à la légalité au lycée bilingue de Kobdombo : Les enseignants franchissent une étape cruciale dans la reconquête de leurs droits aux congés.

0
Retour à la légalité au lycée bilingue de Kobdombo : Les enseignants franchissent une étape cruciale dans la reconquête de leurs droits aux congés.

Une page nouvelle se tourne au sein du lycée bilingue de Kobdombo, celle de la régularisation tant attendue des congés des enseignants. Depuis le 7 mai 2024, une ère de transition a pris son envol, marquant le début d’une démarche inédite. En effet, à l’initiative de la préfecture du Nyong-et-Mfoumou, un formulaire a été déployé, ouvrant la voie à l’établissement des arrêtés de mise en congé pour les membres du corps professoral de l’établissement.

Ce dénouement longtemps espéré ne s’est pas matérialisé sans force ni volonté. Il aura fallu une mobilisation sans faille, portée par les actions individuelles et collectives des passionnés de l’éducation. Des années d’immobilisme et de négligence ont été contrées, redonnant vie à des mécanismes ternis par l’oubli.

L’élan décisif fut amorcé dès le 22 mars 2024, alors que le secrétaire départemental du SNAES pour le Nyong-et-Mfoumou interpella la déléguée départementale des enseignements secondaires, copie adressée au préfet, alertant sur l’absence d’arrêtés de mise en congé depuis plus d’une décennie. C’est lors de l’assemblée générale historique des personnels du lycée du mercredi 24 avril 2024, que la nouvelle se propagea: les enseignants allaient finalement disposer du sésame tant attendu, sous l’égide du préfet, à travers un formulaire à compléter, renouant ainsi avec la légalité.

Si des signes positifs pointent à l’horizon, une vigilance demeure de mise quant à l’aboutissement concret de cette initiative, dont les premiers bénéficiaires sont les enseignants. Ces derniers sont ainsi conviés à s’engager pleinement dans cette dynamique de reconquête de leurs droits, car un droit non réclamé demeure un droit subjectif, voire inexistant.

La lutte pour la reconnaissance professionnelle est un pilier de cet engagement, démontrant que la bataille menée pour l’éducation s’étend au-delà des salles de classe. En tant que gardiens des valeurs sociétales, les enseignants se doivent de se tenir aux avant-postes, un devoir qu’aucun d’entre eux, épris de leur mission éducative, ne saurait éluder.

YONGUI HEUBO Patrick William, Rédacteur SNAES.

7E CONGRÈS ORDINAIRE DU SNAES : POURSUIVRE L’ÉDIFICATION D’UNE PROFESSION ENSEIGNANTE FORTE, MOTEUR DU DÉVELOPPEMENT DU CAMEROUN.

0

Dans le paysage éducatif camerounais, le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire (SNAES) s’apprête à vivre un moment déterminant de son histoire. Le 7ème Congrès Ordinaire, qui se déroulera les 23 et 24 août 2024, constituera une plateforme stratégique pour dresser le bilan des dernières années et définir les orientations futures de l’organisation.

Loin d’être une simple réunion administrative, ce congrès s’érige en un véritable carrefour des destinées, où se croiseront les réflexions sur les acquis, les aspirations présentes et les ambitions d’un avenir radieux pour l’éducation camerounaise. Ensemble, les enseignants du SNAES se rassembleront pour tracer les sillons d’une profession forte, unie et résolument engagée dans la défense des droits et du bien-être de ses membres.

“Se défendre pour mieux servir” : Un thème porteur d’une vision ambitieuse

Plus qu’un simple slogan, ce thème est une déclaration d’intention, un manifeste qui encapsule l’essence profonde du combat du SNAES. Il préconise d’adopter une démarche proactive, non pas dans une confrontation stérile, mais dans une approche constructive visant à rehausser les standards de travail des enseignants et, par extension, à garantir aux apprenants une formation de qualité correspondant à leurs ambitions. Ainsi, il œuvre à conférer aux facteurs éducatifs pertinents une dimension stratégique, en positionnant l’éducation comme un véritable moteur de développement pour le Cameroun.

En effet, il n’y a pas d’éducation performante sans enseignants épanouis, motivés et pleinement investis dans leur mission. C’est pourquoi le SNAES se bat sans relâche pour que la voix des enseignants soit entendue, que leur contribution aux politiques éducatives compte, que leurs revendications légitimes soient prises en compte et que leur statut soit revalorisé à la hauteur de leur noble vocation.

Des défis à relever, une force collective à déployer

Le chemin qui s’ouvre devant le SNAES n’est pas exempt d’obstacles. Le secteur de l’éducation est confronté à de nombreux défis, du manque de ressources aux réformes néolibérales en passant par les attaques incessantes contre les droits des enseignants. Face à ces épreuves, la vision stratégique, l’union et la solidarité sont les armes les plus puissantes du SNAES.

Depuis plus de 30 ans, le syndicat est ce rempart solide qui protège les intérêts des enseignants et défend avec ferveur leurs droits. En perpétuelle renouvellement Son engagement semble parti pour durer, car il est conscient que l’éducation est le pilier central du développement de notre nation et que les enseignants en sont les bâtisseurs infatigables.

Le 7ème Congrès Ordinaire : Un appel à la mobilisation générale

Ce congrès n’est pas l’affaire d’une poignée d’individus, mais bien celle de l’ensemble de la communauté éducative. C’est pourquoi le SNAES lance un appel solennel à tous les enseignants du Cameroun à participer activement à cet événement crucial. Leur présence, leurs idées et leur engagement seront des éléments déterminants dans l’élaboration des orientations stratégiques pour l’avenir du syndicat.

Ensemble, nous avons le pouvoir de forger un corps enseignant dynamique qui promeut une éducation de haut niveau pour chaque élève, une éducation propice à leur épanouissement et à leur intégration sociale. Cela les préparera à exceller dans des domaines essentiels au progrès du pays et à prendre conscience de leur rôle crucial dans la construction et l’essor de notre nation.

Le 7ème Congrès Ordinaire du SNAES est l’occasion rêvée de nous unir, de nous mobiliser et de faire entendre la voix des enseignants. Ne manquez pas ce rendez-vous historique !

Roland ASSOAH/ SNAES

8 Mars 2024 au Lycée de Nkometou I : la S.E. SNAES de la place mobilise en faveur de la fille et de la femme.

0

Situé à quelques encablures de Yaoundé, dans le département de la Mefou et Afamba et, plus précisément dans l’arrondissement de SOA, le Lycée de Nkometou I a accueilli une conférence débat sur le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », le 6 mars 2024. La responsable intérimaire de la Section d’Etablissement SNAES du lycée susmentionné a saisi le prétexte de la célébration de la 39ème édition de la journée internationale des droits de la femme pour édifier la jeune lycéenne, femme demain, ainsi que le jeune garçon, d’autant que les droits humains sont naturellement inhérents à la personne sans restriction de genre, même s’il y a quelques spécificités propres à la gente féminine.

Entouré des camarades Ouandji Gaëlle de la Section d’établissement du Lycée bilingue de Nkozoa, du Secrétaire Départemental de la Mefou et Afamba, Nguenda Roméo du Lycée d’Esse, Mmes Djofang Suzanna chef service des sports, Kamdom Éline et le modérateur Kougang Éliane toutes du lycée de Nkometou I ont entretenu les élèves pendant 2h30mn. Cet échange fort intéressant au vu des réactions pertinentes, enrichissantes et importantes des participants nous a donné de comprendre qu’il urge pour la jeunesse d’être accompagnée et édifiée sur des thèmes pertinents synthétisés dans les axes suivants :

  • Investir en faveur des filles/femmes : une question de droits humains?
  • Mettre fin à la pauvreté : un défi endogène ?
  • L’application du code de la famille et sa fertilité anthropologique;
  • La femme dans la société camerounaise et les enjeux de sa respectabilité.

La présence très active et remarquée du proviseur M. Amougou Jean Pierre de par sa contribution au débat, ainsi que celle du censeur Egbe ont été très appréciées et bien accueillies par la cinquantaine d’élèves présents. Toutefois, il convient de signaler que si l’absence d’une partie de la communauté éducative à savoir les enseignants et les parents d’élèves pourtant conviée à cette rencontre a été constatée, le SNAES s’en est sorti grandi, car il marque sa présence effective au lycée et compte continuer sur la même lancée pour faire comprendre à tous que l’action syndicale ne se résume pas à la revendication. Elle se sédimente également dans la formation continue de ses membres en vue de leur épanouissement professionnel.

La SE SNAES par intérim du Lycée de Nkometou I, Éliane Claire Kougang

Nous suivre

671FansLike
0FollowersFollow
0SubscribersSubscribe