Le Réseau National des Femmes du SNAES (RENAFE) a effectué une visite de travail dans le département de la Lékié et principalement au CES de Nkol-Melen, le mardi 12 Septembre dernier. Profitant de la tenue de l’Assemblée Générale des personnels de cet établissement, le RENAFE est allé à la rencontre des enseignantes et les enseignants. L’objet de cette visite savamment préparée était la présentation de la convention 190 (C190) de l’Organisation Internationale du travail (OIT) sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail et la recommandation N°206 qui l’accompagne.
Cette rencontre a aussi été l’occasion de présenter la faiblesse du leadership féminin dans le ministère des enseignements secondaires. La faible représentativité des femmes aux postes de responsabilité est la conséquence de leur faible mobilisation et de leur faible engagement que ce soit dans le mouvement syndical ou dans la profession enseignante. Les femmes semblent se contenter de très peu et préfèrent pour la plupart se faire entretenir. Ce manque d’ambition est un véritable frein au développement de la profession et de la société toute entière.
Et pourtant chaque femme est une valeur. Elles ont toutes quelque chose à donner. C’est donc le défaut de leadership transformationnel qui peut expliquer la léthargie au sein du milieu féminin dans la profession enseignante. Or la société a besoin de tous ses talents et de toutes ses compétences pour se développer. D’où l’urgence d’une formation en leadership transformationnel.
Le RENAFE a également profité de la tribune pour présenter la convention nationale des femmes pour la paix au Cameroun, mouvement né en juillet 2021 et qui regroupe à ce jour plus de 70 associations féminines unies pour lutter contre les violences et construire la paix. Il s’agit là d’un autre terrain sur lequel les femmes enseignantes sont attendues. Leur double rôle de mère et d’éducatrice les prédispose à être à l’avant-garde de cette lutte pour la paix durable au Cameroun.
Les enseignantes du CES de Nkol-Melen ont été invitées à s’investir pleinement dans le combat au sein de leur établissement à travers le projet un pas vers la paix. De leur engagement dépend l’avenir du Cameroun qui en a tant besoin pour son essor véritable.
KAPTCHE DEFFO Désirée