Récemment, une affaire choquante a éclaté au Lycée de Boumnyebel, déclenchant une vague d’indignation générale. Une escroquerie bouleversante de grande ampleur impliquant l’Association des Parents d’Élèves (APE) et le Proviseur a été révélée dans une correspondance du Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire (SNAES). Cette lettre, portant la référence N°003/L/SNAES/BN/BR_C du 14 Décembre 2023 et reçue par les services de la DRES Centre le 15 décembre 2023, expose des pratiques illégales choquantes. Les conséquences de ces actes scandaleux sont particulièrement préoccupantes, car elles compromettent l’accès à l’éducation pour les couches les plus défavorisées. Afin de préserver l’intégrité et la transparence, il est primordial que le Ministère des Enseignements Secondaires (MINESEC) diligente une enquête approfondie sur cette affaire sans aucun délai.
Un complot dévoilé : Frais indus et mépris de la loi
Une autre correspondance, émanant de la Section d’Établissement SNAES du lycée de Boumnyebel et adressée au Président du conseil d’établissement, met en lumière un complot machiavélique visant à extorquer de l’argent aux élèves par le biais de frais indus. Les preuves accablantes, jointes à cette correspondance, dévoilent que l’Association des Parents d’Élèves se livre impunément à des pratiques frauduleuses, avec la complicité notoire du Proviseur.
Des sommes exorbitantes sont exigées des élèves, allant de 39 300 FCFA pour les classes de 6è à 63 500 FCFA pour les Terminales, englobant des frais d’inscription, d’APEE et d’examen. Ces montants supplémentaires, calculés approximativement, se situent entre 6 600 et 15 600 FCFA par élève. Une violation flagrante de la circulaire N°11/21/C/MINESEC/CAB du 27 Juin 2011, qui interdit expressément la perception de frais illégaux lors des inscriptions, ainsi que du décret Présidentiel N° 2001/041 du 19 Février 2001 portant organisation des établissements scolaires publics.
Une injustice insupportable : Accès à l’éducation compromis pour les plus démunis
Outre la violation flagrante des lois, cette fraude constitue une entrave majeure à l’accès à l’éducation pour les familles les plus démunies. En effet, ces pratiques illégales impliquent des surcoûts injustifiables qui aggraveront sans aucun doute les difficultés rencontrées par celles et ceux déjà confrontés à des contraintes financières importantes.
Il est regrettable que cette situation se perpétue avec la complicité de certains membres de l’Association des Parents d’Élèves et du Proviseur, portant ainsi atteinte au droit fondamental à l’éducation pour tous les enfants du pays.
Appel à l’action : Éclairez ces pratiques et sanctionnez les responsables
Face à ces agissements inadmissibles, il est primordial que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates et exemplaires. Le Ministère des Enseignements Secondaires (MINESEC) doit, sans délai, ouvrir une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur cette affaire de corruption à grande échelle.
Nous exhortons les instances politiques chargées de veiller à la justice et à l’intégrité de notre système éducatif à se montrer fermes face à ces pratiques frauduleuses. Il est temps de mettre fin à l’impunité et d’agir pour le bien-être de nos élèves et de leurs familles.
Roland ASSOAH, SNAES.