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Semaine 23 – 2018

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La mort est un vêtement que tout le monde portera.

Semaine 22 – 2018

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Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits.

Aflatoun: comment travailler avec les instituts de formation des enseignants.

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Au Cameroun, la population se mobilise pour l’éducation

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AFM LITTÉRATURE AFRICAINE DU 0103 2018 : MÉDIAS ET CIVILISATIONS DE ROGER KAFFO FOKOU

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Semaine 30

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RETRO ACTU DES SYNDICATS : Mois de mars

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retro actu

En Centrafrique : Des jours noirs mais aussi de l’espoir

Le mercredi 18 mars 2018 dans la Préfecture de la Ouaka à 65 km de Bambari, des forces incontrôlées ont attaqué les populations où ils ont tué le Directeur de l’école Goubali et sa femme. En raison de cela, les écoles environnantes allant jusqu’à la ville d’Ippy ont fermé leurs portes pour manifester leur mécontentement. A la même occasion, ils ont tué le curé de la paroisse de Seko située à 2 km de cette école et 19 chrétiens.
Les instituteurs en instance d’intégration sont entrain de signer des contrats maintenant. Cependant un avis d’intégration est lancé et le quota donné à l’éducation est de 300 enseignants dont 150 au primaire et 150 au secondaire. L’enseignement Supérieur en a 40.
Les maîtres qui étaient pris pour enseigner sur le budget de l’UNICEF travaillent depuis la rentrée scolaire 2017-2018 mais ne sont pas encore rémunérés. Aussi la majorité a cessé de travailler. On attend voir s’ils seront régularisés. Jusqu’aujourd’hui le FMI et la Banque Mondiale n’ont pas encore démarré le paiement des arriérés de salaire qu’ils avaient promis aux enseignants.

Au Cameroun : un horizon glorieux

Au Cameroun, le Comité technique chargé de la préparation des dossiers du Forum National de l’éducation a bouclé son travail au cours de la rencontre du 28 mars 2018 dernier. Siègent dans ce comité les représentants des ministères de l’Enseignement supérieur, des enseignements secondaires, de l’éducation de base, et des sport et de l’éducation physique. Les cahiers et les fiches de collecte de données ont été validés au cours de ladite rencontre, le plan du travail de collecte aussi, lequel prévoit de commencer dans les arrondissements, puis de consolider progressivement les données aux niveaux des départements, puis des régions, avant le Forum national.

Une proposition de calendrier est sur la table du gouvernement et si elle est validée, le point de départ du marathon de collecte des données est prévue pour fin avril 2018. Il faut préciser que les syndicats d’enseignants courent derrière ce forum depuis 2012, les derniers états généraux de l’éducation ayant eu lieu en 1995. Si tout se passe bien, les syndicats pourront obtenir du gouvernement bientôt la mise en place négociée de la vision de l’éducation pour les 50 années à venir.

ENSEIGNEMENTS SECONDAIRES : Du cash au digital

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Dès septembre 2018, élèves et parents passent au paiement digital.

Ce vendredi 01 juin 2018, le Hilton de Yaoundé a été le cadre luxueux de la signature d’une convention de partenariat entre le MINESEC et les opérateurs camerounais de Mobile Money que sont la Campost, Express Union, MTN et Orange Cameroun. L’effet de cette convention sera dès septembre 2018 la digitalisation du paiement donc du recouvrement des frais exigibles et des frais de participation aux examens officiels pour l’ensemble des élèves des enseignements secondaires. Les contributions d’APEE ne sont donc pas concernées par cette opération.

En exigeant des démembrements déconcentrés des Enseignements secondaires de se connecter sur le réseau Internet, Mme Nalova Lyonga dès son arrivée avait déjà annoncé la couleur. Le lancement de la digitalisation des paiements des différents frais exigibles traduit ainsi sa volonté de continuer à tracer en l’élargissant ce sillon.

En première analyse, on peut dire que si parier contre l’innovation est toujours risqué, ce risque serait encore plus grand aujourd’hui alors que la monnaie électronique est en passe de remplacer dans les porte-monnaie les espèces sonnantes et trébuchantes, et l’a déjà fait dans certains pays européens. C’est donc en principe un pari pris sur l’avenir, et une mise forcée des acteurs de la communauté éducative du secondaire à l’école du digital. Cela permettra-t-il accessoirement d’atteindre des objectifs de plus grande transparence dans la gestion des effectifs et du pécule de l’éducation ? Cela ne pourrait qu’impacter positivement le management des structures dont les responsables sont souvent à la fois victimes et bourreaux de l’opacité qui en entoure la gestion quotidienne des ressources. Cela pourrait aussi améliorer la planification centrale et nationale de l’éducation, et donc son développement. Mme Lyonga semble déterminée à imposer plus de transparence aux Enseignements secondaires, et conséquemment plus de propreté, affirme-t-elle. C’est ce qu’elle désigne par le slogan « Clean schools ». Elle veut si l’on peut dire nettoyer la morve des Enseignements secondaires ? Tant mieux ! Il n’y a donc sur le principe aucun obstacle à ce que les syndicats aient un droit de regard sur ce grand ménage qu’elle entend mener dans ce département ministériel généralement assez réticent à impliquer ces électrons libres, trop libres au goût de certains, dans leurs délicates petites opérations. Elle semble pourtant avoir pris du retard sur cet aspect du programme. Mais elle commence à peine et il est possible que des ajustements se fassent.

Orange, MTN, Express Union et Campost seront-ils des partenaires fiables et leurs guichets et autres facilités ne vont-elles pas se transformer en goulots d’étranglements pour élèves et parents ? Il faut l’espérer. Si les recettes collectées par ces mousquetaires de la monnaie digitale sont en même temps d’accès illimité pour les chefs de structures et leurs agents financiers, alors Mme Nalova aura commencé à marquer de son empreinte les enseignements secondaires.

Par Roger KAFFO FOKOU

PROTECTION ET PROMOTION DU TRAVAIL DÉCENT

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le SNAES a organisé les 17 et 18 mai 2018 un atelier sur la précarité des personnels d’appoint de l’éducation au Cameroun.
Les 17 et 18 mai 2018 s’est tenu à Yaoundé dans la salle de conférence de la Fondation Friedrich Ebert et Stiftung un atelier organisé par le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire (SNAES) avec l’appui technique et financier de la FES sur le thème « protection et promotion du travail décent au Cameroun : la situation du personnel d’appoint de l’enseignement secondaire et de l’éducation de base public. » Ont activement pris part à cet atelier les représentants des institutions publiques (Ministère de l’Education de Base, Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale, Ministère des Finances, Caisse Nationale de Prévoyance Sociale), un représentant du Bureau International du Travail (BIT), des représentants de syndicats d’enseignants (SNAES, CATTU, SYNTESPRIC, SNUIPEN, SNIEB), des représentants des personnels d’appoint, des associations de parents d’élèves et enseignants (APEE) ainsi que ceux des OSC (People Earthwise, Action Sociale, CEFAN) et des médias. Trois communications ont meublé les travaux du premier jour.

La première, présentée par un expert du BIT, a porté sur « Le concept de travail décent en droit conventionnel et son internationalisation par le Cameroun ». La deuxième sur « Les statuts comparés des personnels d’appoint d’une part dans l’enseignement supérieur, d’autre part dans le secondaire et le primaire ». La dernière sur « La contribution des personnels d’appoint dans l’atteinte des objectifs de l’ODD4 par les Ministères des Enseignements Secondaires et de l’Education de Base ». La deuxième journée consacrée aux travaux en atelier a permis de réfléchir sur les voies juridiques susceptibles d’ouvrir la voie vers des solutions aux problèmes de la précarité qui caractérise actuellement la situation des personnels d’appoint dans le secondaire et l’éducation de base au Cameroun. En fin, une session s’est penchée sur les méthodes de dissémination des résultats de l’atelier ainsi que les étapes ultérieures. Il est ainsi apparu que le personnel d’appui des universités d’Etat du Cameroun ne bénéficie pas d’un statut particulier dans la mesure où le décret n° 2011/119 du 18 mai 2011 fixant les dispositions communes aux personnels d’appui des Universités d’État du Cameroun n’est que la transposition fidèle du décret n°78/484 du 9 novembre 1978 fixant les dispositions communes applicables aux agents de l’Etat relevant du Code du Travail camerounais. Vu sous cet angle, le problème des personnels d’appui ou d’appoint du Secondaire ou de l’Education de Base au Cameroun se résume à un simple problème de régularisation. Et la responsabilité de la mise en œuvre de cette régularisation incombe d’abord aux concernés qui doivent s’informer sur leurs droits et s’organiser pour les faire respecter, aux employeurs qui ont l’obligation de respecter les lois en vigueur à peine de voir leur responsabilité pénale engagée, aux syndicats qui doivent s’investir dans l’éducation ouvrière et la protection des intérêts des travailleurs. Au terme de l’atelier, les syndicats présents ont résolu d’engager une campagne d’éducation des personnels ciblés, d’information des responsables employeurs sur leurs responsabilités y compris pénales, de sensibilisation des décideurs au plus haut niveau sur la nécessité de promouvoir le travail décent pour cette catégorie dont l’apport dans la réalisation des objectifs de l’ODD4 apparaît déterminant.
Roger KAFFO FOKOU, SG du SNAES

Manifestations des élèves du Lycée de Mbouda Rurale

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Quand l’élève enseigne son professeur !!!

Par Fokou Kodjo/SNAES/NOUN

 
Que d’admiration et de frissons quand je regarde les images de ces élèves du Lycée de Mbouda Rurale, (ancien CES de Mbouda que j’ai quitté il y a exactement 17ans) battant le pavé en cette matinée du 24 avril 2018 pour dénoncer ce qui semble aujourd’hui être le sport favori des chefs d’établissement c’est-à-dire dire le racket des élèves et des parents.
Malgré la frilosité des sécurocrates et fossoyeurs de la République qui crient à la manipulation des enfants, cette action courageuse des enfants nous permet de tirer plusieurs leçons:

Premièrement, il y a lieu d’avoir espoir car à un certain moment, devant le fatalisme des camerounais complices actifs où passifs des injustices, habitués de la fameuse périphrase « on va faire comment? » qui ne traduit en réalité que la lâcheté, l’irresponsabilité, la démission… Bref on avait cru qu’on était mal parti aux dires de René Dumont sur l’Afrique au début des années 60 mais ce coup d’éclat des jeunes lycéens nous montre qu’il y a lieu de croire à un Cameroun plus juste. Sinon comment aurait pu penser à autre chose que cette réaction de la part des personnes normales à qui on extorquent 3000frs pour des cours de remise à niveau qui n’ont jamais eu lieu. grève mboudaL’objectif avoué du proviseur étant sans aucun doute de faire insidieusement main basse sur le fruit du crime. Heureusement monsieur le proviseur a rencontré sur son chemin une jeunesse normale, celle-là qui est responsable, celle-là qui s’indigne. Sinon comment faisons nous pour supporter toutes ces grossières fourberies dans nos lycées et collèges où chaque année chaque enfant doit payer 1000frs pour un carnet médical qui ne lui ait jamais servi, où des millions de FCFA collectés au prétexte des APEE et dont la gestion et le contrôle échappe a toute rationalité.
Deuxièmement, ces élèves servent aux enseignants la réalité d’une leçon de responsabilité et de courage. Eux qui en longueur de jour sont des complices silencieux de leurs bourreaux.grève mbouda 1
En qualité de responsable syndical dans le Noun, j’ai une fois été approché par des enseignants vacataires d’un lycée bien connu du département qui cumulait pas moins de trois mois d’arriérés de salaire(30-40 milles/mois pour chacun). C’est alors qu’on a convenu de se retrouver un jour afin de discuter des actions à mener contre les personnes incriminées, les principaux concernés vont s’absenter et envoyer leur porte parole annoncer au membres du syndicat qu’ils renoncent à intenter toute actions contre leurs « frères » qui sont des responsables et chefs de famille. On multiplierait comme cela des exemples avec certains des enseignants qui dans d’autres renoncent ourbi et orbi à leurs salaires mensuels au nom de l’amour supposé où réel qu’ils ont envers leurs chefs d’établissement.
Sinon finissons en méditant sur cette reflexion de Martin Luther King Jr

Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants, c’est l’indifférence des bons.

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