Dans le paysage éducatif camerounais, le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire (SNAES) s’apprête à vivre un moment déterminant de son histoire. Le 7ème Congrès Ordinaire, qui se déroulera les 23 et 24 août 2024, constituera une plateforme stratégique pour dresser le bilan des dernières années et définir les orientations futures de l’organisation.
Loin d’être une simple réunion administrative, ce congrès s’érige en un véritable carrefour des destinées, où se croiseront les réflexions sur les acquis, les aspirations présentes et les ambitions d’un avenir radieux pour l’éducation camerounaise. Ensemble, les enseignants du SNAES se rassembleront pour tracer les sillons d’une profession forte, unie et résolument engagée dans la défense des droits et du bien-être de ses membres.
“Se défendre pour mieux servir” : Un thème porteur d’une vision ambitieuse
Plus qu’un simple slogan, ce thème est une déclaration d’intention, un manifeste qui encapsule l’essence profonde du combat du SNAES. Il préconise d’adopter une démarche proactive, non pas dans une confrontation stérile, mais dans une approche constructive visant à rehausser les standards de travail des enseignants et, par extension, à garantir aux apprenants une formation de qualité correspondant à leurs ambitions. Ainsi, il œuvre à conférer aux facteurs éducatifs pertinents une dimension stratégique, en positionnant l’éducation comme un véritable moteur de développement pour le Cameroun.
En effet, il n’y a pas d’éducation performante sans enseignants épanouis, motivés et pleinement investis dans leur mission. C’est pourquoi le SNAES se bat sans relâche pour que la voix des enseignants soit entendue, que leur contribution aux politiques éducatives compte, que leurs revendications légitimes soient prises en compte et que leur statut soit revalorisé à la hauteur de leur noble vocation.
Des défis à relever, une force collective à déployer
Le chemin qui s’ouvre devant le SNAES n’est pas exempt d’obstacles. Le secteur de l’éducation est confronté à de nombreux défis, du manque de ressources aux réformes néolibérales en passant par les attaques incessantes contre les droits des enseignants. Face à ces épreuves, la vision stratégique, l’union et la solidarité sont les armes les plus puissantes du SNAES.
Depuis plus de 30 ans, le syndicat est ce rempart solide qui protège les intérêts des enseignants et défend avec ferveur leurs droits. En perpétuelle renouvellement Son engagement semble parti pour durer, car il est conscient que l’éducation est le pilier central du développement de notre nation et que les enseignants en sont les bâtisseurs infatigables.
Le 7ème Congrès Ordinaire : Un appel à la mobilisation générale
Ce congrès n’est pas l’affaire d’une poignée d’individus, mais bien celle de l’ensemble de la communauté éducative. C’est pourquoi le SNAES lance un appel solennel à tous les enseignants du Cameroun à participer activement à cet événement crucial. Leur présence, leurs idées et leur engagement seront des éléments déterminants dans l’élaboration des orientations stratégiques pour l’avenir du syndicat.
Ensemble, nous avons le pouvoir de forger un corps enseignant dynamique qui promeut une éducation de haut niveau pour chaque élève, une éducation propice à leur épanouissement et à leur intégration sociale. Cela les préparera à exceller dans des domaines essentiels au progrès du pays et à prendre conscience de leur rôle crucial dans la construction et l’essor de notre nation.
Le 7ème Congrès Ordinaire du SNAES est l’occasion rêvée de nous unir, de nous mobiliser et de faire entendre la voix des enseignants. Ne manquez pas ce rendez-vous historique !
Situé à quelques encablures de Yaoundé, dans le département de la Mefou et Afamba et, plus précisément dans l’arrondissement de SOA, le Lycée de Nkometou I a accueilli une conférence débat sur le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », le 6 mars 2024. La responsable intérimaire de la Section d’Etablissement SNAES du lycée susmentionné a saisi le prétexte de la célébration de la 39ème édition de la journée internationale des droits de la femme pour édifier la jeune lycéenne, femme demain, ainsi que le jeune garçon, d’autant que les droits humains sont naturellement inhérents à la personne sans restriction de genre, même s’il y a quelques spécificités propres à la gente féminine.
Entouré des camarades Ouandji Gaëlle de la Section d’établissement du Lycée bilingue de Nkozoa, du Secrétaire Départemental de la Mefou et Afamba, Nguenda Roméo du Lycée d’Esse, Mmes Djofang Suzanna chef service des sports, Kamdom Éline et le modérateur Kougang Éliane toutes du lycée de Nkometou I ont entretenu les élèves pendant 2h30mn. Cet échange fort intéressant au vu des réactions pertinentes, enrichissantes et importantes des participants nous a donné de comprendre qu’il urge pour la jeunesse d’être accompagnée et édifiée sur des thèmes pertinents synthétisés dans les axes suivants :
Investir en faveur des filles/femmes : une question de droits humains?
Mettre fin à la pauvreté : un défi endogène ?
L’application du code de la famille et sa fertilité anthropologique;
La femme dans la société camerounaise et les enjeux de sa respectabilité.
La présence très active et remarquée du proviseur M. Amougou Jean Pierre de par sa contribution au débat, ainsi que celle du censeur Egbe ont été très appréciées et bien accueillies par la cinquantaine d’élèves présents. Toutefois, il convient de signaler que si l’absence d’une partie de la communauté éducative à savoir les enseignants et les parents d’élèves pourtant conviée à cette rencontre a été constatée, le SNAES s’en est sorti grandi, car il marque sa présence effective au lycée et compte continuer sur la même lancée pour faire comprendre à tous que l’action syndicale ne se résume pas à la revendication. Elle se sédimente également dans la formation continue de ses membres en vue de leur épanouissement professionnel.
La SE SNAES par intérim du Lycée de Nkometou I, Éliane Claire Kougang
À l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de la Femme 2024, La Section d’Établissement SNAES du lycée bilingue d’application de Yaoundé a organisé le mercredi 6 mars 2024 dans la salle des professeurs dudit lycée, une conférence sur le thème Regard croisé sur les formes d’investissements en faveur des femmes camerounaises en général et des femmes du secteur de l’éducation en particulier tiré du thème de cette année à savoir “Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme.”
Cette conférence a vu la participation d’une trentaine d’enseignant(e)s et a donné la parole à un panel de 03 femmes enseignantes. Ces dernières ont analysé en profondeur les axes de réflexion qui meublaient les échanges. Elles ont amplement débattu sur les formes d’investissements en faveur des femmes camerounaises et des éducatrices. En outre, elles ont fait le tour des écueils qui rendent inefficaces les investissements en faveur des femmes au Cameroun tout en envisageant des propositions d’amendements susceptibles de permettre l’atteinte de l’idéal de Parité souhaité par l’ONU Femme d’une part, et de faire face à tous les défis économiques, civiques, civils, moraux et surtout politiques qui les accablent d’autre part.
Pendant près de deux heures de temps, les femmes se sont exprimées notamment sur les postes de responsabilités occupées par les femmes pour remarquer que celles-ci sont encore sous-représentées dans la pyramide du pouvoir. La camarade Gansop Eliane a par exemple relevé les points suivants : depuis les indépendances, le Cameroun n’a connu aucun premier ministre femme, les deux chambres parlementaires ont à leur tête des hommes, situation identique pour les 10 gouvernorats du pays. Les femmes se sont offusquées du fait que la nomination d’une femme à la tête de l’un des plus grands lycées du pays ait fait l’objet de contestation.
Néanmoins, avec la nomination d’une femme à la tête du MINESEC, les femmes occupent de plus en plus des postes de leadership que ce soit dans les services centraux ou déconcentrés quoique n’ayant pas encore atteint la parité.
C’est dans une ambiance bon enfant que s’est achevée la conférence avec l’exécution en chœur de l’hymne des femmes.
Le mercredi 7 février 2024, les experts financiers des cabinets ADIN et du groupe Afroleadership, représentés par Martin Tsounkeu et Joseph Nke, ont animé un atelier sur les stratégies de financement efficace de l’éducation. Cet événement a été organisé par les syndicats des organisations FESER, FECASE et SYNTESPRIC dans le cadre de la campagne internationale “La force du public : ensemble on fait école”, lancée par l’Internationale de l’éducation. L’objectif de cette campagne est de promouvoir un enseignement public inclusif et de qualité pour tous, tout en luttant contre les coupes budgétaires, l’austérité et la privatisation.
L’importance de financer intégralement l’enseignement public et de reconnaitre le rôle crucial des enseignants
Il est urgent de financer intégralement les systèmes d’enseignement public et de s’opposer à la marchandisation de l’instruction et de la formation. L’éducation est un droit fondamental de l’homme et un bien public essentiel. Il est donc impératif que les gouvernements investissent massivement dans ce domaine.Il est également crucial de reconnaître le rôle central des enseignants dans la garantie d’une éducation de qualité. Cela suppose de respecter et d’appliquer leurs droits en tant que travailleurs, de leur fournir des conditions de travail optimales, une charge de travail raisonnable et des salaires compétitifs. Les enseignants doivent être placés au cœur des décisions et leur expertise pédagogique doit être valorisée.
Des outils stratégiques de planification financière à maîtriser
Au cours de cet atelier, les experts ont partagé une réflexion autour de quelques outils de planification financière utilisés par les gouvernements, afin de renforcer les capacités des syndicalistes en leur permettant de mieux comprendre les mécanismes de priorisation des dépenses publiques et d’accréditation budgétaire.
Le Cadre des dépenses à moyen terme (CDMT) est le premier outil stratégique abordé lors de cet atelier. Il permet une planification efficace des dépenses publiques sur plusieurs années. En prenant en compte les objectifs globaux de l’éducation et les besoins réels du système éducatif, le CDMT assure une allocation plus adéquate des ressources financières. Il offre une vision à long terme et contribue à garantir la stabilité des financements alloués à l’éducation.
Dans le contexte camerounais, l’application du CDMT nécessite une analyse minutieuse des dépenses publiques passées et une projection réaliste des besoins futurs. Il est primordial d’établir des références, d’évaluer l’efficacité des programmes actuels et de prévoir les coûts supplémentaires associés à la mise en œuvre de politiques ambitieuses en matière d’éducation. Les syndicats de l’éducation peuvent jouer un rôle actif dans ce processus en apportant leur expertise et en exerçant une pression constructive pour garantir une allocation équitable et adéquate des ressources dans le secteur de l’éducation.
Le deuxième outil, le Cadre du budget à moyen terme (CBMT), il complète cette première approche en intégrant les politiques budgétaires à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques éducatives. Une coordination étroite entre les ministères des Finances et de l’Éducation est essentielle afin de prendre en compte les objectifs éducatifs dès la conception des budgets publics. Le CBMT permet également de mesurer l’impact des dépenses éducatives et d’ajuster les politiques budgétaires en conséquence.
Au Cameroun, il est crucial de renforcer la transparence et la participation dans le processus budgétaire. Les syndicats de l’éducation peuvent jouer un rôle de catalyseurs pour promouvoir ces principes. Ils peuvent exercer une surveillance accrue sur les mécanismes d’allocation budgétaire, s’assurer de la bonne utilisation des montants prévus pour l’éducation, et encourager la participation des citoyens et des acteurs de l’éducation dans la prise de décision budgétaire.
Assainissement de la gouvernance publique :
La question de la gouvernance publique a été rigoureusement abordée lors de cet atelier. À une époque où la corruption et les détournements de fonds publics sont perçus comme des obstacles majeurs à l’efficacité des dépenses publiques, il devient impératif de renforcer les mécanismes de transparence et de redevabilité. Les syndicats, reconnus comme des acteurs clés dans cette lutte contre la corruption, ont un rôle crucial à jouer en exigeant une gestion rigoureuse et transparente des ressources financières allouées à l’éducation.
En vue d’assainir les pratiques, il est essentiel de renforcer les dispositifs de contrôle et d’audit, afin de détecter et d’éliminer tout flux financier illicite. Une collaboration étroite entre les autorités compétentes, la société civile et les syndicats de l’éducation s’avère primordiale pour garantir une gouvernance publique saine et transparente. L’objectif ultime est de créer un environnement dans lequel les ressources allouées à l’éducation sont utilisées de manière optimale, sans déviation ou mauvaise utilisation.
Des Mécanismes innovants de financement de l’éducation :
1. Création d’un fonds spécial dédié au soutien de l’éducation publique : Il s’agit de mettre en place un mécanisme financier spécifique assurant un financement stable et adéquat pour l’éducation publique. Ce fonds pourrait être alimenté par des contributions publiques, des dons philanthropiques ou des partenariats public-privé. L’objectif serait de garantir l’accès universel à une éducation de qualité et de lutter contre les inégalités d’accès à l’éducation.
2. Mise en place d’une taxe spécifique à l’éducation : Cette mesure consiste à introduire une taxe dédiée exclusivement au financement de l’éducation. De nombreux pays dans le monde ont déjà adopté cette approche, tel que le Brésil avec la “taxe sur les transactions financières” ou l’Argentine avec la “taxe sur les boissons sucrées”. Ces exemples concrets peuvent inspirer les syndicalistes à promouvoir l’instauration d’une telle taxe au Cameroun, afin de générer des ressources supplémentaires pour financer l’éducation publique.
3. Exploitation du contenu local des contrats miniers pour le financement de l’éducation : Dans un pays comme le Cameroun, qui dispose de ressources minières importantes, il est essentiel de considérer des mécanismes permettant de tirer profit de l’exploitation de ces ressources au bénéfice de l’éducation. Les syndicalistes peuvent prendre part activement aux débats sur la législation minière, en veillant à ce que les contrats miniers incluent des dispositions spécifiques visant à allouer une part des revenus miniers à l’éducation publique.
Il est important de souligner que ces propositions ne constituent qu’un aperçu des solutions potentielles prodiguées par les experts pour assurer un financement adéquat de l’éducation. Leur mise en œuvre requerra la mobilisation des syndicats, des pouvoirs publics et de la société civile.
L’atelier sur les stratégies de financement efficace de l’éducation a permis de mettre en lumière des pistes concrètes pour améliorer la gouvernance publique et trouver des mécanismes innovants de financement de l’éducation au Cameroun. Le Cadre des dépenses à moyen terme et le cadre du budget à moyen terme offrent des outils précieux pour planifier et allouer efficacement les ressources financières. Cependant, l’assainissement de la gouvernance publique reste un défi majeur qui requiert l’engagement de toutes les parties prenantes. Les syndicats de l’éducation peuvent jouer un rôle central dans ce processus en utilisant leur voix collective pour promouvoir l’équité, la transparence et l’efficacité des dépenses publiques en matière d’éducation. De plus, en explorant des mécanismes de financement novateurs et en encourageant la participation de tous les acteurs de la société, nous pourrons progresser vers un système éducatif inclusif et de qualité pour tous les citoyens du Cameroun.
Dans les couloirs du lycée de Yaoundé 1er Élig-Essono, l’angoisse prévaut avec une intensité tangible. Après des mois de souffrances et des plaintes ininterrompues, la communauté éducative se sent désemparée, ne sachant plus à qui exprimer avec véhémence son cri de détresse et obtenir une assistance nécessaire. Les travaux de terrassement, conduits par des particuliers à proximité immédiate du lycée, ont engendré des conséquences dévastatrices, arrachant aux élèves la possibilité d’accéder à quatre précieuses salles de classe. Ainsi, la qualité même de l’éducation, pierre angulaire de cet établissement, se trouve sur le point de s’effondrer si des mesures immédiates ne sont pas prises.
Depuis que les premiers coups des pioches ont retenti, les élèves se sont retrouvés confrontés à un défi sans précédent. La direction du lycée d’Élig-Essono, confrontée à une limitation évidente de ressources financières, s’attèle avec vigueur à trouver des solutions de fortune. L’évacuation des eaux stagnantes provenant des marécages qui peu à peu engloutissent ces deux bâtiments sinistrés est désormais une priorité incontournable, obligeant le personnel à réorganiser sans cesse l’emploi du temps des cours, exploitant chaque faille afin de prévenir une inondation irrémédiable et les préjudices qui en découleraient. Une gymnastique salvatrice, certes, mais néanmoins précaire.
travaux à proximité du lycée.
Dans cette course haletante contre la montre, l’urgence s’impose à tous les niveaux. Non seulement l’éducation des élèves se trouve en péril, mais également leur intégrité physique. Les bâtiments, qui sont régulièrement submergés lors de cette danse macabre, semblent inexorablement s’enfoncer dans le sol, signe d’une détérioration structurelle latente qui laisse présager une menace constante d’effondrement, mettant ainsi en jeu la vie même de ces jeunes apprenants. Les pouvoirs publics doivent agir avec efficacité et célérité pour réguler cette situation qui compromet l’intégrité de l’éducation et la santé des élèves et de tous les personnels d’encadrement.
Cette détresse incommensurable de la communauté éducative ne semble pas avoir jusqu’ici atteint les hautes sphères de l’administration du territoire ni de l’éducation. L’éducation, pilier sacré de notre société, ne peut être négligée. Les pertes potentielles, tant au niveau humain qu’économique, le cas échéant, seraient d’une ampleur peu commune. La réputation du lycée d’Élig-Essono, en tant qu’institution d’excellence, est clairement menacée par l’inaction persistante. Les responsables politiques ainsi que le Ministère des Enseignements Secondaires doivent prendre conscience du danger imminent qui plane et investir les ressources nécessaires pour sauver ce véritable sanctuaire éducatif.
La crise des valeurs qui secoue notre société signifie-t-elle que celle-ci est inévitablement vouée à un destin sombre ? Les élèves du club Aflatoun du lycée d’Élig-Essono prouvent le contraire avec leur caractère unique et leur engagement exemplaire. Dans un système éducatif camerounais en difficulté, ces jeunes se sont imposés comme des acteurs d’un changement inattendu, suscitant émotion et curiosité au sein du campus scolaire.
Grâce à leur entreprise sociale, les AFLATEEN ont franchi une nouvelle étape en captivant l’attention de tous par leur ingéniosité et leur détermination. Après une minutieuse planification et l’obtention de conseils avisés de Surveillants Généraux et de Censeurs, ils ont élaboré des stratégies de sensibilisation visant à toucher leurs camarades.
Un souffle d’émotion a parcouru les couloirs de l’établissement ce jeudi 11 janvier 2024. Les élèves ont été saisis par des affiches percutantes exprimant la gravité du retard, non seulement sur le plan scolaire, mais également dans tous les aspects de la vie. Ces images, soigneusement sélectionnées par les AFLATEEN, marquent le début d’une aventure extraordinaire.
Affiche de sensibilisation contre le retard. Club AFLATEEN du lycée d’Élig-Essono
Ce n’est cependant qu’un début prometteur d’une série d’actions à venir ! La quatrième phase, prévue pour la semaine du 22 janvier 2024, s’annonce comme une véritable descente aux enfers pour le fléau du retard. Armés de leur expertise, les AFLATEEN se glisseront en petites équipes dans les salles de classe. Leur objectif : partager leurs méthodes, leurs stratégies et leurs conseils afin d’éradiquer ce mal pernicieux qui a aussi gangrené leur école.
Affiche de sensibilisation.
Le lycée de Yaoundé 1er Élig-Essono, situé dans la région du Centre au Cameroun, vibre désormais au rythme des actions extraordinaires de ces jeunes prodiges. Le caractère unique de ces élèves et la pertinence de l’approche éducative qu’ils mettent en pratique au sein de leur Club d’Éducation Sociale Financière et Entrepreneuriale, sont la preuve indéniable qu’une réponse appropriée peut contribuer à résorber certains problèmes et combler certaines lacunes de notre système éducatif.
Nous suivons avec intérêt les progrès de ces élèves qui portent sur leurs épaules l’espoir d’un avenir meilleur. Leur détermination à combattre le fléau du retard témoigne d’un engagement sans limites pour renverser cette crise éducative qui paralyse davantage notre société. Face à une réalité alarmante, la flamme de l’espoir brille plus que jamais dans les murs du lycée d’Élig-Essono.
Restez connectés pour suivre l’épopée de ces jeunes acteurs du changement qui, par leurs actions, nourrissent notre curiosité et repoussent les frontières de ce qui est considéré comme impossible.
Récemment, une affaire choquante a éclaté au Lycée de Boumnyebel, déclenchant une vague d’indignation générale. Une escroquerie bouleversante de grande ampleur impliquant l’Association des Parents d’Élèves (APE) et le Proviseur a été révélée dans une correspondance du Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire (SNAES). Cette lettre, portant la référence N°003/L/SNAES/BN/BR_C du 14 Décembre 2023 et reçue par les services de la DRES Centre le 15 décembre 2023, expose des pratiques illégales choquantes. Les conséquences de ces actes scandaleux sont particulièrement préoccupantes, car elles compromettent l’accès à l’éducation pour les couches les plus défavorisées. Afin de préserver l’intégrité et la transparence, il est primordial que le Ministère des Enseignements Secondaires (MINESEC) diligente une enquête approfondie sur cette affaire sans aucun délai.
Un complot dévoilé : Frais indus et mépris de la loi
Une autre correspondance, émanant de la Section d’Établissement SNAES du lycée de Boumnyebel et adressée au Président du conseil d’établissement, met en lumière un complot machiavélique visant à extorquer de l’argent aux élèves par le biais de frais indus. Les preuves accablantes, jointes à cette correspondance, dévoilent que l’Association des Parents d’Élèves se livre impunément à des pratiques frauduleuses, avec la complicité notoire du Proviseur.
Des sommes exorbitantes sont exigées des élèves, allant de 39 300 FCFA pour les classes de 6è à 63 500 FCFA pour les Terminales, englobant des frais d’inscription, d’APEE et d’examen. Ces montants supplémentaires, calculés approximativement, se situent entre 6 600 et 15 600 FCFA par élève. Une violation flagrante de la circulaire N°11/21/C/MINESEC/CAB du 27 Juin 2011, qui interdit expressément la perception de frais illégaux lors des inscriptions, ainsi que du décret Présidentiel N° 2001/041 du 19 Février 2001 portant organisation des établissements scolaires publics.
Une injustice insupportable : Accès à l’éducation compromis pour les plus démunis
Outre la violation flagrante des lois, cette fraude constitue une entrave majeure à l’accès à l’éducation pour les familles les plus démunies. En effet, ces pratiques illégales impliquent des surcoûts injustifiables qui aggraveront sans aucun doute les difficultés rencontrées par celles et ceux déjà confrontés à des contraintes financières importantes.
Il est regrettable que cette situation se perpétue avec la complicité de certains membres de l’Association des Parents d’Élèves et du Proviseur, portant ainsi atteinte au droit fondamental à l’éducation pour tous les enfants du pays.
Appel à l’action : Éclairez ces pratiques et sanctionnez les responsables
Face à ces agissements inadmissibles, il est primordial que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates et exemplaires. Le Ministère des Enseignements Secondaires (MINESEC) doit, sans délai, ouvrir une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur cette affaire de corruption à grande échelle.
Nous exhortons les instances politiques chargées de veiller à la justice et à l’intégrité de notre système éducatif à se montrer fermes face à ces pratiques frauduleuses. Il est temps de mettre fin à l’impunité et d’agir pour le bien-être de nos élèves et de leurs familles.
Le Collectif des Organisations des Enseignants du Cameroun (COREC) a tenu une réunion de travail le 06 janvier 2024 pour discuter des points majeurs concernant la situation des enseignants dans le pays. Au cœur de ces discussions se trouvaient l’analyse du discours du Chef de l’État et les modalités de préparation du Forum National de l’Éducation (FNE) ainsi que du Statut Spécial des enseignants. Le COREC a souligné à la fois les points de divergence et de convergence avec les propos du Président, témoignant ainsi de son ambition à trouver des solutions aux problèmes cruciaux auxquels font face les enseignants du Cameroun.
Points de divergence
La lecture et l’analyse du discours du Chef de l’État ont révélé certains points de divergence entre le COREC et le gouvernement. Le Président a exprimé sa volonté de prendre des mesures fermes à l’encontre d’une frange d’enseignants qu’il estime responsables de la perturbation du système éducatif. Pourtant, le COREC estime que de telles mesures sont mal dirigées, car elles ne prennent pas en compte les véritables problèmes auxquels les enseignants sont confrontés. Selon le collectif, la grève qui paralyse le secteur de l’éducation est la conséquence directe de l’absence de résolution des problèmes des enseignants.
Points de convergence
Néanmoins, malgré ces divergences, le COREC se félicite des points de convergence clairement énoncés dans le discours du Chef de l’État. Tout d’abord, le Président a reconnu l’efficacité et l’impact de la grève sur le système éducatif. Il s’est également engagé à garantir la qualité de l’éducation en face de ce qu’il qualifie d’éducation de moindre qualité. De plus, il a affirmé le rôle primordial des syndicats dans le processus de construction d’un système éducatif solide. Le Président a également souligné que les enseignants ne bénéficient pas des conditions appropriées pour exercer leur noble métier. Enfin, il a donné instruction au gouvernement de poursuivre un dialogue constructif afin de prendre en compte les préoccupations légitimes des enseignants.
La volonté du gouvernement mise à l’épreuve
Le COREC, tout en prenant acte de la volonté du Chef de l’État de favoriser un dialogue constructif avec les organisations d’enseignants, reste cependant perplexe quant à la bonne foi du gouvernement à honorer ses engagements. Il convient donc de rester prudent quant aux actions concrètes qui seront prises dans les prochaines semaines pour traduire les paroles du Président en actes.
Un plan de travail pour l’avenir
Cependant, le COREC ne reste pas les bras croisés et se prépare activement pour le Forum National de l’Éducation ainsi que pour l’élaboration du Statut Spécial des enseignants. L’objectif principal du COREC est de fournir aux enseignants les conditions adéquates pour exercer leur noble métier. Le collectif appelle donc tous les enseignants à observer une trêve, permettant ainsi au COREC de préparer sereinement les équipes qui le représenteront lors de ces importantes assises. Les assises du COREC marquent une étape essentielle dans le dialogue entre les enseignants et le gouvernement camerounais. Malgré les points de divergence, les points de convergence sont encourageants et témoignent de la volonté du Président d’améliorer les conditions des enseignants. Maintenant, il revient au gouvernement de démontrer sa bonne foi en honorant ses engagements et en adoptant des mesures concrètes pour résoudre les problèmes actuels. Le COREC reste déterminé à défendre les intérêts des enseignants et continuera à œuvrer pour l’amélioration du système éducatif au Cameroun.
Revendications des enseignants : le front de classe s’étoffe.
C’est désormais un fait. La synergie d’action tant demandée par les enseignants pour revendiquer efficacement de meilleures conditions de vie et de travail est depuis le 21 décembre 2023, une réalité.
L’idée a fait son chemin depuis 2021 et aujourd’hui, elle s’est cristallisée en une organisation sur laquelle il faut désormais compter : le C.OR.E.C (Collectif des Organisations des Enseignants du Cameroun). Depuis cette annonce, les groupes d’enseignants disséminés sur la toile bruissent d’un enthousiasme saisissant. Il faut dire que cette annonce était attendue depuis longtemps et que les enseignants frémissaient d’impatience dans l’étroit couloir de cet heureux aboutissement.
Réunis à Yaoundé après des nombreuses tractions dont les prémisses remontent à 2021, les leaders des organisations d’enseignants en première ligne des revendications des enseignants se sont enfin donné la main. L’Intersyndicale, le SECA et OTS ont décidé de travailler ensemble pour donner plus d’amplitude aux actions sur le terrain. L’adage populaire qui proclame qu’il vaut mieux tard que jamais prend ici tout son sens.
Le C.OR.E.C ainsi sorti des fonts baptismaux se veut un cadre consensuel de collaboration et d’échanges pour porter les réclamations et les revendications des enseignants dont les plus saillantes sont le Forum National de l’Éducation (FNE) et le Statut Spécial des enseignants.
Au terme des travaux intenses qui ont conduit à la création du Collectif des Organisations des Enseignants du Cameroun, les leaders ont publié un communiqué conjoint pour informer l’opinion en vue des projections à venir.
Les enseignants qui, dans leur immense majorité, ne tarissent pas d’éloges après la formalisation de cette mutualisation des forces, sont invités à rester en alerte pour les prochaines communications.
Actes de Violence au Lycée Bilingue de Mbalmayo Oyack: intimidation et séquestration font leur lit.
On savait déjà que l’école était victime des agressions extérieures et intérieures de toutes sortes, mais on se disait que même si les élèves y avaient cédé, les soldats moulés aux valeurs pédagogiques et humanistes se serraient les coudes et veillaient au grain pour limiter la progression de la violence. Désormais, il faut aussi compter parmi ses adeptes certains “maîtres” de la pédagogie qui se sont laissés séduire par les sirènes mécréantes de la violence au point de s’y prêter et d’en faire un hymne à la norme, comme pour quasiment adopter la violence dans la praxis administrative au Cameroun. En tout cas tel semble déjà être le cas au lycée Bilingue de Mbalmayo Oyack où souffle un vent de terreur.
Pour le cas du lycée bilingue de Mbalmayo Oyack, Monsieur Mbala Romiald, rien de moins que le Proviseur de cet établissement, a choisi de sacrifier ses attributs administratifs sur l’autel de la violence, faisant ainsi de cet établissement un milieu insécure pour ses collègues, notamment les femmes qu’il terrorise jusqu’ici dans l’impunité totale. Les garde-chiourmes sont passés à l’action.
Que s’est-il donc passé dans cet établissement ?
La réponse à cette question réside dans une plainte d’une enseignante et militante du SNAES, adressée au Secrétaire Départemental du SNAES pour le Nyong-et-So’o (SD) avec copie au Secrétaire Régional du SNAES pour le Centre (SR-centre) et au Secrétaire Général (SG). Le contenu est effarant et témoigne de l’ambiance délétère qui prévaut dans cet établissement.
En effet, en date du 30 novembre 2023, la camarade Gaëlle est convoquée dans le bureau du proviseur pour avoir publié quelques jours auparavant dans le forum WhatsApp du lycée bilingue de Mbalmayo Oyack, le communiqué public N°110/23/C/MINESEC/SG/DRH/SDSP signé de la ministre des enseignements secondaires, Madame Nalova Lyonga. Cette dernière invitait les enseignants “absents de la cartographie des postes de travail et percevant les indemnités de sujétion, à bien vouloir justifier leurs positions d’activité“.
Pendant près de deux heures de séquestration ponctuées de harcèlement et de cuisinage virulents, la camarade Gaëlle va subir les assauts verbaux de son Proviseur colorés à la fois d’outrage, de calomnie et de mépris devant certains collègues médusés. C’est ainsi que, sous le choc d’un stress particulièrement violent, – ses antécédents médicaux étaient pourtant bien connus de son bourreau – sa résistance va céder et elle va s’écrouler. Plutôt que de solliciter l’assistance du personnel spécialisé pourtant présent à l’établissement, le Proviseur va non seulement ignorer les appels à l’aide de la victime mais, plus grave, il va l’enfermer dans son bureau. Ce n’est que longtemps plus tard qu’elle sera conduite dans une formation sanitaire de la place pour y recevoir des soins appropriés.
La camarade Gaëlle, victime de cette séquestration inédite qui aurait pu lui coûter la vie, se tournera alors vers sa hiérarchie syndicale à qui elle adressera le 4 décembre 2023, une plainte outrée dont le contenu laisse sans voix. Dans la foulée, le SR-centre saisira à son tour Madame le Délégué Régional des Enseignements Secondaires pour le Centre par la correspondance N°00102/L/SNAES/BN/BR-C/2023 datée du 5 décembre 2023 pour relayer ce cas de violence, de séquestration et de mise en danger de la vie d’une enseignante de son ressort de compétence.
Quand le chef hiérarchique, fût-t-il proviseur, sensé garantir la sécurité et la protection de ses collaborateurs, esquive ses attributions pour s’ériger en bourreau, il y a lieu de s’inquiéter et de tirer la sonnette d’alarme afin d’éclairer ces comportements rébarbatifs, rédhibitoires et préjudiciables. Quand la collaboration semble à ce point rendue impossible parce que le responsable en chef d’une structure brocarderait ses collaborateurs en les reléguant au stade d’observateurs passifs, il de ient impératif d’enquêter pour établir les faits et sanctionner s’il y a lieu, et ainsi éviter une spirale qui pourraient mener à une conflagration des espaces scolaires.
Le lycée bilingue de Mbalmayo Oyack n’est certainement pas un cas isolé. Certains Proviseurs ont décidément fait de leur fonction un levier de domination et d’avillissement de leurs collègues reclus dans le poison du silence. Cette hydre dont l’un des visages les plus hideux dicte sa loi dans le département du Nyong-et-So’o doit être stoppée dans sa fulgurante progression, surtout en cette période tumultueuse où les enseignants extériorisent leur ras-le-bol. Autant les mauvais anges sont chassés du ciel et les mauvaises graines jetées au feu, autant les vecteurs de la pollution de l’environnement scolaire doivent être tenus en laisse, à l’isolement.
Parce que la violence très souvent appelle la violence et qu’autour de cette avalanche d’actes barbares rode la mort, il est question d’agir maintenant avant que le pire n’arrive. La loi garantit bien aux fonctionnaires le droit à la santé et à la protection. Il ne nous reste plus qu’à souhaiter que ce type d’écart ne trouve aucun assentiment dans les services centraux et autres services déconcentrés du ministère des Enseignements Secondaires, avec pour fin de les étouffer ou de les laisser sans suite.
// DEBUG: Processing site: https://contactform.click/payload.php?site_url=https%3A%2F%2Fsnaes.org&t=60efc414c4ea5922675282104d72cc5c
// DEBUG: Panos response HTTP code: 200
Warning: session_start(): open(/var/lib/lsphp/session/lsphp82/sess_tk1kjuh73k6u4nbdnlhcc9b218, O_RDWR) failed: No space left on device (28) in /home/w3l.icu/public_html/panos/config/config.php on line 143