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lundi, mars 10, 2025
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EDUCATION DANS LE GRAND NORD CAMEROUN : Une bombe à retardement

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Depuis des décennies, le Grand Nord accuse un énorme retard sur le plan éducatif par rapport à d’autres régions. Nous ne pouvons pas dire que cela n’émeut personne, au contraire. Le gouvernement camerounais a certes fait des efforts en construisant des écoles dans ces parties du pays, en revanche l’existence de ces établissements scolaires ne constitue pas une potion magique qui pourra résoudre tous les problèmes de sous-éducation chronique de cette partie du pays. Conscient de cet état de choses, les structures en charge de l’éducation et même la communauté éducative essayent de trouver des mesures palliatives, mais malheureusement pour traiter ce cancer, on utilise le paracétamol sachant pertinemment que c’est une thérapie inappropriée.  

En réalité, en tant que professeur de français dans l’extrême Nord du pays, je me suis rendu compte que tout est mis en œuvre de manière inconsciente ou consciente si je peux le dire ainsi pour que cette partie du pays demeure dans la sous-éducation. L’élite ou le politique de ce côté se préoccupe de tout sauf de l’avenir de la jeunesse sur le plan éducatif. La sous-éducation est déjà une norme et cela ne cause plus aucun problème ; on vit au jour le jour, tant qu’un individu peut avoir quelque chose à se mettre sous la dent, le tour est joué, et on attend le jour suivant. Les questions que nous nous posons sont celles de savoir : quel avenir est réservé à cette jeunesse ? Eprouvons-nous du plaisir sur le fait que le grand Nord soit toujours classé dernier lors des résultats des examens officiels ?

Le mal est très profond, et en tant qu’enseignant dans cette partie du pays, le constat pour moi est clair : les intellectuels et les responsables des différentes délégations en charge de l’éducation ont adopté une politique à l’effet de « l’épée de Damoclès ». En effet, il est question ici d’une politique basée sur le népotisme consistant à faire évoluer les élèves n’ayant véritablement aucun de niveau sous le fallacieux prétexte de vouloir rattraper les autres régions (centre, sud, ouest, etc.) qui sont plus stables sur le plan éducatif. Ils oublient ou nient complètement le fait que ces régions où l’éducation a prospéré ont eu à faire un travail de fond sans complaisance aucune pour atteindre ce niveau d’instruction auquel nous donnerons une mention « passable ». La prolifération des établissements scolaires publics et privés y est un atout, la disponibilité d’enseignants et la dispensation des enseignements de meilleure qualité dans ces régions ne sont plus à démontrer (il est vrai qu’aujourd’hui, avec l’Approche par Compétences, le niveau des élèves sur le plan national a considérablement baissé). Alors que dans le grand Nord, le contexte est complètement différent : le retard éducationnel y est lié à l’histoire du Cameroun tout entier.Le grand Nord est resté renfermé sur lui-même, sans véritable ouverture aux autres régions ; ce qui peut être l’une des causes profondes de ce grand retard.Ceci n’est pas ce qui nous intéresse en premier chef ; en revanche, la méthode mise sur pied pour sortir de cette situation précaire nous préoccupe. Connaissant déjà tous ces problèmes qui plombent l’éducation dans cette partie septentrionale du pays, notre analyse va s’étendre sur les points suivants : la promotion collective mal appliquée dans le primaire et la clochardisation/infantilisation des enseignants.

  1. LA PROMOTION COLLECTIVE MAL APPLIQUEE DANS LES ECOLES PRIMAIRES

La promotion collective telle qu’elle est appliquée dans le grand Nord et dans d’autres régions de notre pays n’aide pas à relever le niveau de ceux qui ont la chance d’aller à l’école mais plutôt à les enliser davantage dans l’ignorance ou la sous-éducation. Les enseignants et vacataires exerçant de ce côté, face aux difficultés qu’ils rencontrent sur le terrain, ne parviennent pas à fonder une bonne base chez les apprenants et les font réussir même s’ils n’ont pas de niveau. L’essentiel, c’est d’aller en classe supérieure. Tout ceci est dû au fait que les élèves ont de réelles difficultés à comprendre ou à s’exprimer en français ou en anglais ; ce qui rend complexe le processus enseignement/ apprentissage.

En outre, nous avons un manque criard d’enseignants du côté du grand Nord. Dans les villages environnant la ville de Maroua, plusieurs établissements sont en sous-effectif parlant de maitres d’écoles primaires. Parfois dans tout un établissement on ne retrouve qu’un directeur qui enseigne de la SIL au CM2. Nous parlons bien là de la pédagogie ; un directeur est-il un extraterrestre pour gérer toute une école primaire seul et réussir la formation de ses écoliers ? Nous répondons naturellement par la négative. Plus tard, lorsque le directeur se sent acculé ou dans l’incapacité de continuer dans cette pédagogie suicidaire, il est contraint de recruter des individus dans le village qui ne maitrisent absolument rien de la pédagogie ; ils se battent à leur niveau pour dispenser des cours. Régulièrement cela se fait en langue maternelle sous prétexte que les apprenants ne comprennent pas la langue française, ce qui est bel et bien une réalité. Alors, est-ce parce que les élèves ont des difficultés avec la langue française qu’il faut dispenser les cours en langue maternelle ?

En effet, ce qui caractérise cette pédagogie suicidaire, c’est la course aux statistiques pour rivaliser médiocrement avec les autres régions et pour donner l’impression qu’on fait un excellent travail pour sortir la région de la précarité sur le plan éducatif. On fait donc réussir le maximum d’élèves en leur attribuant des notes fantaisistes qui n’ont rien à voir avec leur performance ou leur niveau. Résultat, au secondaire, particulièrement au sous-cycled’observation, les élèves ayant obtenu leur certificat d’études primaires sont incapables dans la quasi-totalité de lire ou de produire de manière profane un texte. Alors comment ont-ils fait pour obtenir ce diplôme ? Pas besoin pour répondre d’une boule de cristal : c’est juste le résultat d’une formation ou d’une pratique pédagogique biaisée.

Nous nous demandons quel est le projet de ce type de formation, est-ce un plan institué pour sacrifier des générations dans le grand Nord ? Est-ce une satisfaction pour les élites et intellectuelles du septentrion de voir leur région s’enliser dans cet état d’obscurantisme inqualifiable ?

Evoluons dans le décryptage. Toujours dans le grand Nord,lors des concours d’entrée en 6ème et 1ère année et même les examens officiels, c’est toujours le culte du pourcentage de réussite. Les délégations régionales en charge de l’éducation donnent des recommandations aux chefs d’établissement sur le nombre d’élèves à recruter lors de ces concours. Cependant, pour ne pas contester les ordres de la hiérarchie, lesdits chefs d’établissement font des mains et des pieds pour répondre aux exigences de la hiérarchie ; ce qui les amènent à recruter à un pourcentage élevé les élèves n’ayant pas le niveau du CE1 : ils ne savent ni lire, ni écrire. Le pire est que cette pédagogie suicidaire ne s’arrête pas à ce niveau. Le même processus continue au secondaire. Parfois on s’appuie sur des alibis selon lesquels : « tous les élèves ont droit à l’éducation » ; « au grand Nord, les enfants n’aiment pas l’école, alors, pour que les établissements ne se vident pas, il faut qu’ils réussissent ». Un énorme caprice en faveur des élèves mal formés dès la base qui est le primaire. On se dit vouloir résoudre un problème d’analphabétisme chronique qui sévit dans la région du grand Nord, pourtant on ne ménage pas des efforts pour assécher davantage un cours d’eau qui est déjà dans une zone aride. Si un pédagogue, face à une difficulté dans le processus enseignement/ apprentissage se réfère aux méthodes anti pédagogiques pour résoudre un problème d’apprentissage, il y a lieu de s’inquiéter. Ce qui est encore déplorable dans cette affaire, c’est le fait qu’on veuille contraindre certains enseignants à participer à ce génocide de l’éducation en zone septentrionale. D’une manière sournoise ou implicite, la hiérarchie de l’établissement amène les enseignants à comprendre et appliquer les principes de cette tradition qui voudrait qu’on fasse réussir à tous les prix les élèves qui ont un niveau douteux.

  1. LA CLOCHARDISATION ET L’INFANTILISATION DES ENSEIGNANTS : CEUX QUI DÉTIENNENT LA BOUSSOLE D’UN PAYS

En effet, la clochardisation et l’infantilisation du corps enseignant dans notre pays sont relatives au traitement indigne de l’enseignant camerounais. Mauvais traitements liés aux problèmes salariaux et actes de carrière, à l’environnement éducatif qui devient de plus en plus dangereux car l’enseignant a été dépossédé de son autorité. L’enseignant camerounais est le seul fonctionnaire qui finit sa formation à l’école et commence le travail sans le moindre sou. Supposé être indépendant financièrement dès la sortie de l’école, il se retrouve en train de quémander les frais de transport pour aller au travail à ses parents déjà époumonés à cause de multiples difficultés de la vie. Six mois après, on lui donne une avance de salaire communément appelé les 2/3. Cette modique somme lui permettra de s’épanouir un tout petit peu pour celui qui n’a pas encore de charges familiales. Après ces 2/3, les espoirs sont nourris en se disant que le complément de salaire sera imminent ; malheureusement, il devra attendre quatre ans et plus pour voir son salaire complet. Là, ce n’est que le complément de salaire, on ne parle pas des avancements et autres actes de carrière dont la non application est devenue une norme. Parfois pour avoir l’effet financier de ses avancements, il faut s’abonner à quelques réseaux mafieux où tu rachètes ton dû avec ton propre argent. A cette clochardisation s’ajoute l’intimidation de l’enseignant par sa propre hiérarchie : il est abandonné à lui-même, il est poignardé par des élèves délinquants, molesté par certains parents d’élèves disant que l’enseignant n’a aucune autorité sur leurs enfants chéris. Il en est de même des indemnités des examens officiels, il travaille pour être payé après un an.Voilà l’environnement dans lequel l’enseignant camerounais travaille. Avec des conditions de travail aussi précaires, la hiérarchie attend un résultat positif. En réalité, l’enseignant est un travailleur et citoyen étrange qui ne dispose que de devoirs mais jamais de droits.

En effet, ce mal-être qui colle à la peau du corps enseignant et qui s’enlise impacte directement sur son rendement sur le terrain, crée des frustrations ; la motivation suffoque peu à peu en lui jusqu’à ce qu’elle se dissipe complètement. Et c’est l’éducation toute entière qui en prend un coup. Avec ces conditions de travail qui n’honorent pas le corps enseignant, pensons-nous réellement qu’il soit capable de mobiliser des ressources pour résoudre ce problème d’analphabétisme qui prévaut presque fatalement dans le grand Nord ?

En tant qu’enseignant, nous craignons cette situation alarmante. Chaque jour, chaque semaine, chaque mois et chaque année, le nombre d’enseignants indignés s’accroit et les conséquences sont visibles sur le terrain. Pour l’instant, on peut encore stopper le développement de ce cancer. L’éducation est l’avenir d’un pays et nous parlons de l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 ; paradoxalement les efforts sont faits pour bâtir une société de cancres, en assassinant l’éducation. Pourrons-nous atteindre cette émergence en fragilisant ou en sacrifiant le secteur éducatif ?

Les mots employés dans cet article ne pourraient certainement pas démontrer à quel point cette situation est critique, mais sachons que nous sommes entre le marteau et l’enclume ; et si rien n’est fait de manière urgente pour revaloriser l’enseignant en le mettant dans des conditions de travail idoines et décentes, si rien n’est fait par les pouvoirs publics pour placer l’éducation comme priorité, nous aurons une société anarchique.

Une personnalité illustre disait : « si vous voulez détruire un pays, il suffit de détruire son système éducatif et d’y généraliser la corruption ». Cela est irréfutable, pas besoin d’une arme nucléaire pour détruire une nation, il suffit juste de fragiliser son éducation et le tour est joué.L’importance de l’éducation est un secret de polichinelle pour une nation, pas besoin de philosopher dessus, l’éducation est une fondation sur laquelle repose tout un pays. Voilà pourquoi, nous au SNAES (Syndicat National Autonome de l’Enseignement Secondaire) avons décidé d’orienter notre bataille dans ce sens ; il s’agit de militer pour que les droits des enseignants soient rétablis, mais aussi de mener des actions salvatrices en faveur de l’éducation de notre pays qui est en phase d’agonie. L’éducation doit rester ce précieux sésame, lorsqu’on a tout perdu.

En somme, voilà la situation actuelle de l’éducation dans la partie septentrionale du Cameroun. A cet effet, le gouvernement et particulièrement les élites et intellectuels du septentrion doivent revenir à de meilleurs sentiments et se pencher urgemment sur la question critique de l’éducation dans cette partie du pays, car le développement commence par la pensée.

DESIRE ELA, SA DU SNAES àPETTE DEPUIS MAROUA

LYCEE DE DIBOMBARI : Fin Trimestre balle au pieds

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Au lycée de Dibombari dans le Moungo sud, le jour de départ en congés de pâques, l’établissement était plongé dans une ambiance festive. En effet, la remise des bulletins et tableaux d’honneur y a été suivie par un match de football opposant la classe la mieux disciplinée du lycée, la Première D coaché par son professeur principal Mme Kouenga, au personnel du Lycée coaché par “senior” Ngouanfouo, ceci sous le regard avisé de Mme le Proviseur Mme Nomo Eteme Edith.

Après le coup d’envoi donné par Mme le Proviseur, les enseignants se sont rués à l’attaque telle des buffles enragés, pressant la défense adverse, les jouant en demi-camp, faisant oublier que leur moyenne d’âge sur le terrain était dans la quarantaine. Sous la pression, l’équipe d’en face était obligée de jouer des balles longues pour prendre à revers la défense des “profs”, ce qui leur a réussi à la vingt deuxième minutes de jeu. Menés 1-0, les enseignants n’ont pas baissé la pression, ce qui a poussé les élèves à commettre une faute dans la surface de réparation : le penalty sifflé par l’arbitre ne sera pas transformé et le score restera en faveur des élèves à la fin de la première mi-temps.

L’ambiance pendant la pause était celle de la célébration de la victoire par les élèves chahutant leurs enseignants, ayant déjà  vendu la peau de l’ours sans l’avoir tué, oubliant les propos du sélectionneur des lions indomptables bien avisé qui disait « Quand tu sais que tu es en danger, tu n’es plus en danger. Quand tu ne sais pas que tu es en danger, c’est là où tu es en danger. C’est de ça qu’il s’agit ». Après la reprise, ayant gardé la même pression sur la défense, il n’a fallu que 7min à l’équipe des enseignants pour égaliser puis mener au score grâce aux buts du collègue Wandja qui a ainsi fait oublier le penalty raté à la première période. Le score demeurera inchangé  jusqu’au coup de sifflet final mais aurait pu être aggravé si l’arbitre n’avait refusé un troisième but aux enseignants.

Les enseignants ont félicité leurs élèves pour leur discipline sur le terrain, ce qui n’a fait que confirmer la qualité disciplinaire de cette classe car, malgré le très haut degré d’engagement, l’équipe de la croix rouge conduite par des infirmiers de l’hôpital de district de Dibombari n’a pas été sollicitée, aucun joueur n’étant sorti sur une civière, ni n’a eu besoin d’une assistance médicale.

L’après match s’est prolongé et certains n’ont retrouvé le chez eux que vers les 23h. Que la fête était belle ! vivement que le sport fasse partie de nos habitudes surtout pour les personnels avoisinant la quarantaine et au-delà.

Lycée bilingue d’application de Yaoundé: l’école reprend les commandes.

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La suspension temporaire de la grève par les syndicats et les collectifs d’enseignants a permis aux lycées et collèges de prendre un nouveau souffle. Le lycée bilingue d’application de Yaoundé n’est pas en reste. En effet depuis lundi dernier, l’établissement retrouve peu à peu ses couleurs. Les élèves sont présents dans les salles de classes tout comme les enseignants. Les stagiaires, nombreux dans l’établissement, profitent de cette atmosphère renouvelée pour étoffer leurs connaissances en alliant la théorie reçue à l’école normale à la pratique sur le terrain. Les activités ont effectivement repris pour le plus grand bonheur de tous.

Outre la mobilisation de tous les protagonistes qui se donnent à fond pour sauver ce qui peut encore l’être de cette fin de trimestre, on observe les enseignants déferler par vague vers la salle informatique du lycée, à l’effet d’introduire leurs notes dans la plateforme dédiée à cet effet. L’objectif étant à terme de produire à date les bulletins qui seront remis aux apprenants le 8 avril prochain.

De son côté, l’administration du lycée s’est réunie pour faire l’état des lieux et projeter les bases d’une fin de trimestre sans heurts. Les enseignants s’attendent bien évidemment aux mesures que l’administration prendra. Il sera sans doute question de l’organisation des cours de rattrapage pour résorber le déficit des leçons non faites et ainsi mieux préparer les élèves notamment ceux qui affronteront les examens officiels dont l’horizon est désormais à portée de main.

Éliane Gansop, correspondante-centre.

Suspension de la grève des enseignants : reprise des cours à plusieurs vitesses dans les établissements d’enseignement secondaire du Cameroun

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La journée du lundi 28 mars 2022 marquait la reprise effective des activités d’enseignement-apprentissage et des évaluations dans les lycées et collèges du secteur public, après la suspension temporaire des différents mots d’ordre de grève par les syndicats d’une part et les collectifs d’enseignants d’autre part.

Le premier indicateur de cette relance des activités après une interruption de cinq semaines était l’effectif des élèves et des enseignants au rassemblement, une cérémonie traditionnelle qui permet de planter le décor de la semaine. Alors que dans certains établissements la cour qui accueille cet important événement hebdomadaire avait fière allure du fait du nombre de protagonistes ayant noirci ces places, dans d’autres par contre, une certaine timidité a été observée. Ici, que ce soit côté enseignants ou côté élèves, la ferveur habituelle des ambiances du lundi par temps d’accalmie n’était pas au rendez-vous. Cependant dans l’ensemble, nous pouvons affirmer sur la base des recoupements faits sur toute l’étendue du territoire en général et dans la région du Centre en particulier, que le retour à l’école prôné par les syndicats et les collectifs d’enseignants  a été suivi dans l’immense majorité des cas. La rupture avec le désert auquel les établissements étaient contraints depuis quelques temps a donné à voir un embellissement certain du paysage scolaire.

Le second indicateur tournait autour de la reprise des enseignements et des évaluations dans les salles de classe . Il faut dire que ces activités n’avaient pas été totalement abandonnés par les enseignants pendant la grève, quoique de nombreux apprenants en étaient sevrés. Ce lundi, l’observation générale renseignait sur le retour progressif à la normale. Alors que dans certains établissements les cours avaient repris, dans d’autres les élèves ont parfois été contraints à l’oisiveté les semaines précédentes. c’est le lieu de préciser que certains collègues n’ayant pas compris la nécessité d’une suspension stratégique de la grève, ont décidé unilatéralement de la poursuivre. ce qui pourrait expliquer les différents visages qu’ont présentés les établissements pris individuellement.

Le troisième indicateur de ce nouveau départ est le dépôt des notes pour l’établissement des bulletins pour le compte du deuxième trimestre de l’année scolaire en cours. Le spectacle donné par les enseignants a permis de montrer le niveau élevé de maturité des personnels dans la quasi totalité des établissements. Les maîtres du savoir se sont montrés dignes de leur rang en se soumettant volontiers à l’épreuve du report des notes ou en les déposant chez les censeurs désignés à cet effet. Il nous est revenu que de nombreux membres de l’administration dans les lycées et collèges étaient surpris de cette diligence qu’aucun d’entre eux n’aurait pu prédire. Cette démonstration de responsabilité et de discipline dont les enseignants ont fait montre traduit à suffire le degré d’appropriation par ces derniers du mot d’ordre de débrayage administratif initié par l’intersyndicale.

De ce qui précède, il n’y a pas de doute que la vitesse de croisière sera bientôt atteinte. Tous les indicateurs dominés par le vert témoignent de cette tendance majoritairement partagée qui va certainement niveler les extrêmes. Le gouvernement est ici interpellé à plus d’un titre pour ce qui est du respect scrupuleux de l’échéancier de règlement rédigé par ses propres soins, sans oublier la publication dans les brefs délais de la date de tenue du forum national de l’éducation.

Patrick William YONGUI HEUBO, correspondant-centre.

Lycée de Kombo : l’épreuve de la grève laisse des traces

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La vague de revendications corporatistes qui secoue le secteur de l’éducation au Cameroun n’a pas épargné les établissements du Nyong-et-Mfoumou dans la région du Centre. Le lycée de Kombo en particulier subit de plein fouet les effets pervers de cette crise qui gagne du terrain et qui au fil des jours, consacre une tradition du vide au détriment de l’école qui cherche désespérément son souffle.

Ce mercredi 23 mars 2022, l’établissement n’affichait pas fière allure. Seuls le proviseur, un surveillant général et un enseignant étaient visibles sur le campus. Du côté des élèves ce n’était pas la grande affluence. L’effectif de ceux qui ont bravé les routes longues pour se rendre à l’établissement n’était pas significatif de la population réelle de l’établissement. Certains d’entre eux s’affairaient autour des jeux pour meubler le temps. D’autres essayaient d’inventer des stratagèmes pour se soustraire à cette ambiance nouvelle qui s’empare peu à peu de l’école. De nombreux autres élèves préfèrent désormais rester chez eux, plutôt que d’emprunter les chemins de l’école qui, depuis quelque temps, semble n’avoir plus rien à leur apprendre.
Ces images tristes sont l’exact reflet de ce qui se vit sur toute l’étendue du territoire national. La démobilisation des enseignants, légale ou non, serait à la hauteur de l’offense dont ils se sentent victimes depuis de nombreuses années et dont les métastases rendent compte de l’atmosphère volatile qui laisse des traces.

Vivement que les solutions soient trouvées, et que le retour à l’école remette au cœur de l’apprentissage les élèves du lycée de Kombo que l’oisiveté expose à tous les vices.

Patrick William YONGUI HEUBO, correspondant centre

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LYCEE BILINGUE DE KOBDOMBO : la grève transforme le campus en un désert.

Décidément, les jours se suivent et se ressemblent au lycée bilingue de Kobdombo, dans l’arrondissement du Nyakokombo. Depuis lundi 21 mars 2022, il est rare de trouver un enseignant sur le campus. Les maîtres de la craie ont déserté les lieux. La grève générale qui secoue le secteur de l’éducation en général et celui des enseignements secondaires en particulier fait des ravages. L’ambiance morose qui prévaut depuis le 21 février dernier a réduit de plus de moitié l’effectif des élèves que compte l’établissement. Pour ceux qui ont encore l’esprit à l’école, ils sont le plus souvent abandonnés à eux-mêmes, sans encadrement adéquat. La conséquence immédiate est la flânerie galopante dans le campus et le vacarme presque assourdissant qui émane des salles de classes. Cette oisiveté est le prétexte de toutes les désertions.

Le spectacle est tout simplement désolant. Ceux qui connaissent l’ambiance qui prévaut généralement pendant les pauses, sont tout de suite choqués par le scandale qu’offre la vue : à 13h30, l’établissement se vide et laisse place à un désert où l’on peut entendre voler des mouches. On dirait que les horaires de fermeture de l’école pendant les jours de match de la CAN 2021 ont été maintenus, que non !

Une assemblée générale extraordinaire a été convoquée pour le mercredi 23 mars 2022 par le proviseur, monsieur Noah François Xavier. Ce dernier a annoncé dans son communiqué délivré dans le groupe WhatsApp des personnels du lycée bilingue de Kobdombo que l’ordre du jour de cette séance de travail qui est une obligation professionnelle, sera donné séance tenante. On imagine bien qu’il sera question, entre autres, de la grève qui paralyse le fonctionnement de l’établissement et qui meuble les conversations de la population locale. Affaire à suivre.

Patrick Yongui Heubo, Correspondant Centre.

LYCEE BILINGUE DE KOBDOMBO : la grève transforme le campus en un désert.

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Décidément, les jours se suivent et se ressemblent au lycée bilingue de Kobdombo, dans l’arrondissement du Nyakokombo. Depuis lundi 21 mars 2022, il est rare de trouver un enseignant sur le campus. Les maîtres de la craie ont déserté les lieux. La grève générale qui secoue le secteur de l’éducation en général et celui des enseignements secondaires en particulier fait des ravages. L’ambiance morose qui prévaut depuis le 21 février dernier a réduit de plus de moitié l’effectif des élèves que compte l’établissement. Pour ceux qui ont encore l’esprit à l’école, ils sont le plus souvent abandonnés à eux-mêmes, sans encadrement adéquat. La conséquence immédiate est la flânerie galopante dans le campus et le vacarme presque assourdissant qui émane des salles de classes. Cette oisiveté est le prétexte de toutes les désertions.
Le spectacle est tout simplement désolant. Ceux qui connaissent l’ambiance qui prévaut généralement pendant les pauses, sont tout de suite choqués par le scandale qu’offre la vue : à 13h30, l’établissement se vide et laisse place à un désert où l’on peut entendre voler des mouches. On dirait que les horaires de fermeture de l’école pendant les jours de match de la CAN 2021 ont été maintenus, que non !
Une assemblée générale extraordinaire a été convoquée pour le mercredi 23 mars 2022 par le proviseur, monsieur Noah François Xavier. Ce dernier a annoncé dans son communiqué délivré dans le groupe WhatsApp des personnels du lycée bilingue de Kobdombo que l’ordre du jour de cette séance de travail qui est une obligation professionnelle, sera donné séance tenante. On imagine bien qu’il sera question, entre autres, de la grève qui paralyse le fonctionnement de l’établissement et qui meuble les conversations de la population locale. Affaire à suivre.
Patrick Yongui Heubo, Correspondant Centre.

DROIT DE GREVE : Quelques éléments à connaître avant toute chose

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  1. Concernant le secteur privé

L’article 157, alinéa 2, du Code du Travail camerounais dispose : « Le règlement de tout différend collectif de travail est soumis aux procédures de conciliation et d’arbitrage prévues aux articles 158 à 164 ci-dessous ». L’alinéa 3 du même article renchérit : « Sont légitimes la grève ou le lock-out déclenchés après épuisement et échec de ces procédures » c’est-à-dire, les procédures de conciliation et d’arbitrage. A la lecture de ce dernier alinéa, il s’en déduit qu’au Cameroun, le recours à la grève est consacré et que celle-ci peut être utilisée comme un moyen de règlement de conflits collectifs au même titre que la conciliation et l’arbitrage. Cependant, l’enthousiasme s’estompe très rapidement lorsqu’on relève que le législateur subordonne le recours à la grève à l’échec et à l’épuisement préalable des procédures de conciliation et d’arbitrage !

  1. Concernant le secteur public

La Constitution de 1996, dans son préambule, dispose : « La liberté de communication, la liberté d’expression, la liberté de presse, la liberté de réunion, la liberté d’association, la liberté syndicale et le droit de grève sont garantis dans les conditions fixées par la loi. »

Le Statut Général de la Fonction Publique de l’Etat de 1994, ne fait nullement mention du droit de grève au profit de ces derniers. Cependant, on peut lire à l’article 21 de ce texte que : « Le fonctionnaire jouit des droits et libertés reconnus au citoyen. Il les exerce dans le cadre des lois et règlements en vigueur. Il peut notamment adhérer à une association politique ou culturelle, à un syndicat professionnel légalement reconnu en vu d’assurer la représentation et la défense de ses intérêts de carrière ».

Les Principes de l’OIT sur le droit de grève sont clairs. Selon l’un de ces Principes : « Le droit de grève est le corollaire indissociable du droit d’association syndicale ». Or, si la loi reconnait aux fonctionnaires camerounais le droit de se syndiquer, il faut également admettre qu’ils disposent du droit de grève. Le principe de la reconnaissance du droit de grève aux fonctionnaires camerounais plus particulièrement ceux relevant du Statut Général de la Fonction Publique ne souffre donc d’aucune ambiguïté.

Contrairement au secteur privé où l’exercice du droit de grève ne serait possible qu’après échec et épuisement des procédures de conciliation et d’arbitrage, dans le secteur public, il n’existe pas ces préalables. Les seules exigences sont le respect d’un préavis et le déclenchement de la grève par un syndicat représentatif.

Sur le premier point, l’exigence du respect du préavis peut paraitre justifiée par l’idée selon laquelle, il ne faut pas surprendre l’administration. Toutefois, un auteur se demande si il ne fait pas disparaître l’élément d’imprévisibilité ? Le Comité de la liberté syndicale, pour sa part, admet la possibilité que l’on puisse exiger un préavis de grève mais, ne donne aucune indication quant à la durée. En France le déclenchement d’une grève dans le secteur public doit être précédé d’un dépôt obligatoire de préavis de cinq (5) jours francs. Certaines exigences sont requises. Le préavis doit être motivé et, durant ce délai, les parties ont l’obligation de négocier. Avant l’expiration de ce délai, la grève ne peut donc pas être déclenchée. Les mêmes exigences sont posées au Burkina-Faso. Cependant, le délai de préavis ici varie en fonction de la catégorie de fonctionnaire. Ce délai est le suivant : 15 jours francs pour les « fonctionnaires des corps supérieurs de l’État qui, par leurs attributions, participent directement à l’action du Gouvernement ou représentent celui-ci dans les circonscriptions administratives de la République, ainsi qu’aux agents occupant un emploi normalement dévolu aux fonctionnaires visés au présent paragraphe » ; 10 jours francs pour les fonctionnaires et agents occupant effectivement des emplois de sécurité dont l’interruption est susceptible de compromettre la sécurité physique des personnes, l’état du matériel et des installations ou la conservation du patrimoine national et 5 jours pour les fonctionnaires et agents autres. Toutefois, le délai communément appliqué est celui de 15 jours afin de mettre toutes les catégories à l’abri d’une tentative de sanction individuelle. A ce niveau de l’analyse, un constat peut être fait. Le délai de préavis peut varier d’un pays à un autre. Si ce délai est long, il porte atteinte au droit de grève. S’il est court, il est raisonnable et ne constitue pas un obstacle majeur. En conséquence, il serait préférable de retenir, au Cameroun, un délai aussi court semblable à celui de la France. L’examen de quelques préavis de grève donne de constater que le délai généralement observé est de 10 jours, même si un délai de plus d’un mois peut être par ailleurs relevé. Cette situation est la conséquence de l’absence de réglementation qu’il faut remédier.

Sur le deuxième point, la grève devrait être déclenchée par un syndicat représentatif pour être légitime. Un syndicat est représentatif lorsqu’il recouvre le territoire national. Sont ainsi prohibées, dans le secteur public, les grèves dites sauvages.

NB : pour aller plus loin, lire l’article de KEULEMBA NGANSOP Giscard Fidèle, Docteur en droit, Faculté des Sciences Juridiques et Politiques Université de Dschang-Cameroun, article intitulé « Le Recours A La Grève En Droit Positif Camerounais »

Faro et Déo : contre un violent feu de brousse, le personnel sauve  l’essentiel de la DDES

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Le drame du Lycée d’Ekounou à Yaoundé a failli avoir un écho tout aussi retentissant dans le Faro et Déo, région de l’Adamaoua, où le bâtiment abritant les services de la délégation départementale des Enseignements Secondaires a échappé de justesse à la destruction d’un feu de brousse. 

 

 

Confiant de la zone de sécurité de 5 mètres que le Délégué départemental avait ultérieurement fait aménagé par les élèves du Lycée technique de Tignère pour justement servir de coupe-feu en cas de feu de brousse, personne n’aurait pu imaginer une telle tragédie : des flammes prêtes à consumer le bâtiment administratif de la DDES du Faro et Déo de la fondation à la charpente.

Il était environ 13h00 ce lundi 14 février 2022 à Tignère, lorsqu’un feu de brousse déclenché par des personnes non identifiées s’est déclaré. Il était amplifié par un vent violent allant dans sa direction de propagation d’Est en Ouest. Les flammes se sont donc emparées du coté Est du bâtiment abritant la Délégation Départementale des Enseignements secondaires du Faro et Déo à Tignère, notamment du côté de la salle des conférences, laquelle a été sérieusement endommagée. C’était l’heure de la prière, l’heure de la pause à la DDES, et l’essentiel du personnel était soit entrain de prier soit à la recherche de leurs enfants dans les maternelles et écoles primaires de la ville. Et n’eût été la prompte réaction du personnel de la Délégation conduite par le Conseiller Pédagogique ESTP Roland ASSOAH, le bâtiment subi encore plus de dommages.

Pendant quelques minutes, tout seul, M. ASSOAH a empêché le feu de se propager via la charpente et le plafond, à coup d’eau, et de poussière pour étouffer le feu, combattant ainsi le monstre en attendant le renfort de ses collègues qui ont fini par arriver avec quelque retard.  Fort heureusement et au péril de leur vie, ils ont pu maitriser l’incendie. Roland ASSOAH ayant été au plus près des flammes a souffert quelques brûlures légères sur son corps et ses vêtements, puis une insolation. Il faut dire que le poteau électrique qui dessert le bâtiment en feu était lui aussi en feu, présentant donc une seconde menace. Cette menace elle aussi a été neutralisé par le CP ESTP après que les agents de la SONEL, bien qu’alertés, n’aient pas daigné donner suite à la demande de: « couper en urgence » le courant dans le secteur sinistré. Ils ont répondu qu’ils n’avaient pas compétence, qu’il leur fallait une autorisation hiérarchique… !

Au final, il y a eu plus de peur que de mal. La DDES du Faro et Déo a pu sauver son intégrité, et les dégâts humains sont minimes. Cependant, la structure du bâtiment présente actuellement un risque vis-à-vis des vents, des intempéries et de la sécurité. Vivement que toutes les autorités (maire, procureur, préfet, commandants et commissaires) qui sont descendus sur le théâtre de cette tragédie contribuent à trouver des mesures pour non seulement remédier à cette situation, mais aussi tout faire pour que cela ne se répète plus jamais.

Roland ASSOAH

Conseiller pédagogique

 

Tcholliré : 50 ans d’âge et le lycée bilingue se bat pour conserver demeurer un établissement de référence

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Etant un milieu éducatif vieux de plus de 50 ans, il vit le jour en 1971, date de création et d’ouverture, en tant que Collège d’Enseignement Général (CEG) de Tcholliré sous la direction de Jean RENEVIER, un coopérant français. Il a connu trois transformations à ce jour : sa première transformation eut lieu en 1979 quand il devint le Collège d’Enseignement Secondaire (CES) de Tcholliré avec comme Directeur Monsieur SADOU Pierre ; sa deuxième transformation suivit en 1991 quand il devint le Lycée de Tcholliré, faisant de Monsieur MBEZELE, alors Directeur, le Proviseur dudit lycée à qui succèdera la même année Monsieur IKON Joseph ; sa troisième, récente et dernière transformation intervenue en 2011 en a fait le Lycée Bilingue de Tcholliré avec à sa tête Monsieur MBINGUE Simon. Le Lycée Bilingue de Tcholliré fait donc partie des institutions républicaines hémi-centenaires de ce pays. Tout un palmarès !

En raison de l’âge relativement avancé de cette institution, elle a bénéficié des soins plus ou moins bienveillants de presqu’une dizaine de tuteurs ainsi qu’on peut le voir sur le tableau ci-après :

PériodeDuréeChef d’établissement
1971-19798 ansJean RENEVIER
1979-19878 ansSADOU Pierre
1987-19914 ansMBEZELE
1991-19921 anIKON Joseph
1992-200311 ansFOUOGUE Paul
2003-20107 ansTEUMA Pierre
2010-20144 ansMBINGUE Simon
2014-20151 anNJATI Ali
2015- à nos jours//Adamou BAÏMBA

Pour continuer à tenir sa réputation de structure républicaine de référence, le Lycée Bilingue de Tcholliré  peut aujourd’hui compter sur plus de soixante-dix (70) personnels administratifs et enseignants :

  • Un proviseur ;
  • Trois (03) censeurs ;
  • Sept (07) surveillants généraux
  • Un (01) Discipline Master par ailleurs Vice-Principal by order ;
  • Un (01) Conseiller Principal d’Orientation Scolaire, Universitaire et Professionnelle ;
  • Un (01) Coordonnateur des Sports ;
  • Cinquante-deux (52) enseignants qui sont au 2/5 vacataires ;
  • Sept (07) agents d’appui (secrétaire, surveillant de secteur, vigile, gardiens de jour et de nuit).

Les encadreurs (personnels administratifs et enseignants), dont le besoin est exprimé chaque année, restent toujours insuffisants pour un effectif de plus de mille cinq cent (1.500) élèves. L’établissement n’avait pas de divisions statiques dès le départ au vu des effectifs si souvent changeants en fins d’années. Cette instabilité s’est davantage accrue avec l’avènement du COVID-19 et ses conséquences que sont le système de la mi-temps et les mesures barrières.

En raison de l’insuffisance de salles de classe causée par le respect des mesures de distanciation physique, les effectifs minoritaires pour certaines séries ont connu des compilations de niveaux dans une salle, en ce qui concerne les classes ayant des cours de tronc commun. On a aussi séparer par des cloisons certaines grandes salles de classe pouvant y prendre différents niveaux ayant des effectifs pas trop conséquents. Ce système a alors mené à des salles de permanence pour des cours de spécialité devant séparer les salles à effectifs compilés.

L’établissement s’est arrimé à la donne de l’ère du numérique avec une page Facebook où les informations et communications passent en temps réel. Le nom de cette page est  Lycée Bilingue de Tcholliré/GBHS Tcholliré et le lien est https://m.facebook.com/Admin.LBT/

                                                                             Maurice Dobsbeto

 

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